Frequency of cardiovascular diseases and risk factors treated in France according to social deprivation and residence in an overseas territory

Publié le 31 mars 2014
Mis à jour le 6 septembre 2019

Background : the frequencies of treated cardiovascular disease (CVD) and their associated risk factors (CVRF) may vary according to socioeconomic and territorial characteristics. Methods : these frequencies have been described for 48 million policyholders of the French general health insurance scheme, according to a metropolitan geographical deprivation index in five quintiles (from the least to the most deprived: Q1 to Q5), the existence of universal complementary health cover (CMUC) in individuals under the age of 60, and residence in a French overseas territory (FOT). The information system (SNIIRAM) was used to identify CVDs and anti-diabetic, anti-hypertensive or lipid-lowering treatments by three reimbursements in 2010. Results : after age- and sex-specific adjustment, the inhabitants of the most deprived areas more often suffered from distal arterial disease (Q5/Q1 = 1.5), coronary artery disease (1.2) and cerebral vascular accident (1.1), as did the CMUC beneficiaries compared to non-beneficiaries (ratios of 1.7, 1.3 and 1.5), and the FOT residents in comparison to the most deprived metropolitan quintile (Q1), with the exception of coronary artery disease (1.2, 0.6 and 1.2). Inhabitants of the most deprived areas more often received anti-diabetic and anti-hypertensive treatment (Q5/Q1 = 1.4 and 1.2), as did the people on the CMUC (2.0 and 1.2) and the FOT inhabitants (FOT/Q1 = 2.4 and 1.3). These ratios were of 1.1, 1.0 and 0.8 for lipid-lowering drugs. Conclusion : these results pinpoint populations for which specific preventative initiatives could be supported. While health care service utilisation is facilitated (CMUC), it is probably not yet effective enough in view of the persistent increased cardiovascular risk. (R.A.) Traduction du résumé : Les fréquences des maladies cardiovasculaires traitées (MCV) et leurs facteurs de risque associés (FRMCV) peuvent varier en fonction des caractéristiques socio-économiques et géographiques . Ces fréquences ont été décrites pour 48 millions d'assurés du régime générale d'assurance maladie en France, selon un indice métropolitain géographique de défavorisation en cinq quintiles (des personnes les moins démunies aux personnes les plus démunies : Q1 à Q5), l'existence d'une couverture maladie universelle complémentaire (CMUC) chez les personnes de moins de 60 ans, et une résidence dans un territoire d'outre-mer français (TOM). Le système d'information de l'assurance maladie (SNIIRAM) a été utilisé pour identifier au moins trois remboursements de traitements pour MCV, hypertension, diabète et traitement hypolipidémiant en 2010. Après ajustement selon l'âge et le sexe, les habitants des zones les plus défavorisées et les bénéficiaires de la CMUC souffraient plus souvent de maladie artérielle distale (Q5/Q1 = 1,5), de maladie coronarienne ( 1,2) et d'accident vasculaire cérébral (1.1) par rapport aux non- bénéficiaires de la CMUC ( ratios de 1,7 , 1,3 et 1,5) et les résidents des TOM par rapport au quintile le plus défavorisé de métropole (Q1), à l'exception de la maladie coronarienne (1,2, 0,6 et 1,2). Les habitants des zones les plus défavorisées avaient plus souvent d'un traitement anti- diabétique et antihypertenseur ( Q5/Q1 = 1,4 et 1,2), ainsi que les bénéficiaires de la CMUC ( 2.0 et 1.2 ) et les habitants du TOM (TOM/Q1 = 2.4 et 1.3). Ces ratios étaient de 1,1, 1,0 et 0,8 pour les médicaments hypolipidémiants. Ces résultats contribuent à identifier les populations pour lesquelles des initiatives de prévention spécifiques pourraient être prises en charge. Bien que l'utilisation des services de soins de santé soit facilitée (CMUC), elle demeure insuffisante compte tenu de la persistance du risque cardiovasculaire. (Traduction effectuée par la Cellule de valorisation Editoriale - CeVE - de l'InVS)

Auteur : Tuppin P, Ricci Renaud P, de Peretti C, Fagot Campagna A, Alla F, Danchin N, Allemand H
International Journal of Cardiology, 2014, p. 430-5