Téléphonie mobile.

Publié le 1 juin 2008
Mis à jour le 11 juin 2019

Au 30 juin 2007, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep, anciennement connue sous le nom d'ART) comptabilisait en France plus de cinquante-deux millions d'abonnés au téléphone mobile, montrant à quel point ce dernier fait désormais partie de notre quotidien. Toutefois, la téléphonie mobile, ou plutôt certaines de ses composantes, continuent de susciter des inquiétudes au sein du public. Des valeurs limites d'exposition des personnes aux champs électromagnétiques ont été proposées en 1998 par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants, qui est la commission scientifique internationale compétente dans le domaine des rayonnements non ionisants reconnue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Ces valeurs limites d'exposition ont été reprises dans la recommandation du Conseil de l'Union européenne 1999/519/CE du 12 juillet 1999, relative à l'exposition du public aux champs électromagnétiques, et par la France dans le décret 2002-775 du 3 mai 2002. Ces valeurs limites ont été établies sur la base des niveaux d'exposition les plus faibles auxquels des effets biologiques et sanitaires ont été constatés chez l'animal de laboratoire, ainsi que sur celle d'une analyse globale des connaissances scientifiques disponibles. L'effet biologique observé chez l'animal au plus faible niveau d'exposition est un effet thermique se traduisant par une altération du comportement. Afin de tenir compte des éventuelles incertitudes et de la variabilité de sensibilité de la population, et aussi de disposer d'une marge de sécurité, un coefficient d'abattement de 50 est appliqué sur ces niveaux d'exposition pour définir les valeurs limites d'exposition du public.[extrait chapitre]

Auteur : GUIGNARD Romain, Jourdain Frédéric
Année de publication : 2008
Pages : 350-366
Format/Durée : 15,5 x 23,5
Collection : Baromètres santé