Clinical and microbiological features of Clostridium difficile infections in France: the ICD-RAISIN 2009 national survey

Publié le 1 février 2013
Mis à jour le 26 juin 2019

INTRODUCTION: The surveillance of Clostridium difficile infections (CDI) in France was reinforced after the emergence of the PCR-ribotype 027 epidemic clone in 2006; notification of case clusters or severe cases by healthcare facilities (HCF) became mandatory. The French Public Health Surveillance Institute (InVS) and the C. difficile National Reference Center (NRC) launched a national, prospective, multicentric survey to complete available data, in 2009. The survey had for objectives to assess CDI incidence and to characterize the strains responsible for CDI. PATIENTS AND METHODS: Every month from March to August 2009, HCF notified the total number of new CDI cases, admissions, and patient-days (PD) to the InVS. A subset of participating HCF sent strains, isolated in March 2009 from CDI patients, to the NRC. RESULTS: One hundred and five HCF with acute care wards and 95 with rehabilitation/long-term care (RLTC) wards participated in the 6-month epidemiological study. The incidence of CDI was 2.28 or 1.15 cases per 10,000 PD in acute care (n=1316 cases) or RLTC (n=295 cases), respectively. Seventy-eight HCF participated in the microbiological study. Two hundred and twenty-four (94.9%) of the 236 strains received by the NRC were toxigenic. The five major PCR-ribotypes were 014/020/077 (18.7%), 078/126 (12.1%), 015 (8.5%), 002 (8%), and 005 (4.9%). CONCLUSION: The incidence of CDI in 2009 in France remained lower than in other European countries, suggesting a successful impact of the 2006 recommendations for CDI control. Traduction du résumé : Suite à l'émergence du clone épidémique de PCR-ribotype 027 en 2006, la surveillance des infections à Clostridium difficile (ICD) en France a été renforcée par le signalement des cas groupés ou sévères dans les établissements de santé (ES). En complément, l'Institut de veille sanitaire (InVS) et le laboratoire C. difficile associé au CNR des Anaérobies ont réalisé en 2009 une étude nationale prospective multicentrique afin d'évaluer l'incidence des ICD et les caractéristiques des souches responsables d'ICD. De mars à août 2009, les ES déclaraient chaque mois à l'InVS le nombre total de nouveaux cas d'ICD, le nombre d'admissions et de journées d'hospitalisation (JH). Parmi ces ES, certains ont transmis au CNR les souches isolées en mars de patients infectés. 105 ES de court-séjour (CS) et 95 ES de moyen-long séjour (MLS) ont transmis des données épidémiologiques sur 6 mois. L'incidence globale des ICD en CS (1316 cas rapportés) était de 2,28 pour 10000 JH. En MLS (295 cas rapportés), l'incidence globale des ICD était de 1,15 cas pour 10000 JH. Soixante-dix-huit ES ont participé au volet microbiologique. Sur 236 souches reçues au CNR, 224 (94,9%) étaient toxinogènes. Les 5 principaux PCRribotypes retrouvés étaient le 014/020/077 (18,7%), le 078/126 (12,1%), le 015 (8,5%), le 002 (8%) et le 005 (4,9%). L'incidence des ICD en France était en 2009 moins élevée que celle rapportée ailleurs en Europe, ce qui suggère un impact positif des recommandations de contrôle de 2006. (Traduction effectuée par la Cellule de Valorisation Editoriale CeVE de l'InVS)

Auteur : Eckert C, Coignard B, Hebert M, Tarnaud C, Tessier C, Lemire A, Burghoffer B, Noel D, Barbut F
Médecine et maladies infectieuses, 2013, vol. 43, n°. 2, p. 67-74