La qualité de l'air au carrefour de la science et des politiques de prévention

Publié le 1 août 2010
Mis à jour le 6 septembre 2019

Les résultats des travaux épidémiologiques des vingt dernières années ont complètement renouvelé les connaissances sur l'impact sur la mortalité et sur la morbidité de l'exposition aiguë et chronique aux polluants de l'atmosphère, notamment les particules en suspension et l'ozone. L'impact sanitaire de la pollution atmosphérique est largement dominé par les effets à long terme de l'exposition chronique aux particules en suspension sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire. Le bénéfice sanitaire attendu de politiques publiques d'amélioration de la qualité de l'air peut peut être tout à fait substantiel, en raison de la taille importante de la population exposée. Il persiste cependant un net décalage entre les connaissances scientifiques sur l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique et le manque d'ambition des politiques publiques en Europe. (R.A.)

Auteur : Declercq C
Environnement risques & santé, 2010, vol. 9, n°. 4, p. 313-6