Points clés
- Entre 2021 et 2023, le taux d’incidence standardisé de patients hospitalisés pour cardiopathie ischémique en Nouvelle-Aquitaine était proche de celui du niveau national (455 vs 459/100 000 hab. en France), avec l’hospitalisation en moyenne de 24 740 patients par an dans la région. La prévalence standardisée était en 2022 de 5,3 % dans la région, légèrement inférieure à celle de la France (5,5 %). Le taux standardisé de mortalité (2020-2022) était également légèrement inférieur dans la région au taux national (57 vs 59/100 000 hab. respectivement).
- Entre 2021 et 2023, le taux d’incidence standardisé de patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque en Nouvelle-Aquitaine était inférieur à celui de la France (312 vs 344/100 000 hab.), avec l’hospitalisation en moyenne de 18 045 patients par an dans la région. La prévalence standardisée était de 2,4 % en 2022 dans la région, comparable à celle de la France (2,5 %). Le taux standardisé de mortalité (2020-2022) dans la région était en revanche supérieur à celui de la France (51 vs 46/100 000 hab. respectivement).
- Entre 2021 et 2023, le taux d’incidence standardisé de patients hospitalisés pour accident vasculaire cérébral en Nouvelle-Aquitaine était proche de celui de la France (234 vs 231/100 000 hab. respectivement), avec l’hospitalisation en moyenne de 12 986 patients par an dans la région. La prévalence standardisée était en 2022 de 2,0 % dans la région, comparable à la prévalence nationale (2,0 %). Le taux standardisé de mortalité (2020-2022) dans la région était comparable à celui de la France (60 vs 58/100 000 hab. respectivement).
- Au niveau infra-régional, plusieurs départements de la région présentaient des taux d’incidence plus élevés que ceux de la région et de la France selon les pathologies : plus particulièrement en Charente et Haute-Vienne pour les cardiopathies ischémiques, en Dordogne et en Creuse pour les insuffisances cardiaques, en Pyrénées-Atlantiques et le Lot-et-Garonne pour les AVC. Les taux de mortalité étaient plus élevés que ceux régionaux pour les trois pathologies, en Creuse et en Dordogne et pour les insuffisances cardiaques en Haute-Vienne. Il était également observé des hétérogénéités au niveau infra-départemental.
