Bulletin de santé publique VIH et IST en Grand Est. Décembre 2021.

Publié le 13 décembre 2021
Mis à jour le 17 décembre 2021

Points clés

VIH/Sida

  • En 2020, du fait de la crise sanitaire, la participation à LaboVIH a diminué en région Grand-Est comme au niveau national. La participation à l’enquête LaboVIH et la bonne déclaration des nouveaux diagnostics de VIH via e-DO par les cliniciens et les biologistes sont indispensables pour la production d’indicateurs de surveillance fiables.
  • Diminution des dépistages VIH en région Grand-Est (sérologies et vente d’autotests VIH), notamment sur la période du premier confinement.
  • Stabilité du taux annuel de découverte de séropositivité VIH depuis 2010 et semblable à celui observé pour la France métropolitaine hors Ile-de-France.
  • Diminution de la part des infections VIH récentes, augmentation des découvertes de séropositivité VIH à un stade avancé et augmentation de la part des contaminations chez les hétérosexuels nés en France en 2020 en région Grand-Est.
  • Légère hausse du nombre de diagnostics de sida, estimé à 12 par million d’habitants en 2020 en région Grand-Est.
  • e-DO : augmentation de la proportion des déclarations comprenant les deux volets en 2020 avec augmentation de la part des déclarations comprenant uniquement le volet « clinicien » et diminution de celle comprenant uniquement le volet « biologiste.

Dépistage des IST (SNDS)

  • En 2020, quelle que soit l’IST, un recul du taux de dépistage (hommes et femmes) est observé en Grand-Est comme au niveau national.
  • Diminution du nombre de dépistages dans les laboratoires de biologie médicale privés pour la syphilis et les infections à gonocoque et Chlamydia trachomatis en 2020 en région Grand-Est, à l’image de la situation en France. Le taux de dépistage pour ces IST est toujours supérieur chez les femmes.

Données d’activité des CeGIDD

  • En 2020, le taux de participation des CeGIDD à la surveillance SurCeGIDD en région Grand-Est était de 86 %.

 

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