Saturnisme chez l'enfant. France, 2008-2011, résultats

Publié le 1 janvier 2014
Mis à jour le 6 septembre 2019

La surveillance des plombémies chez l'enfant permet de décrire l'activité de dépistage du saturnisme et les cas recensés. De 2008 à 2011, 23 793 enfants ont bénéficié d'une première plombémie. Le nombre d'enfants a diminué de 14 % en moyenne chaque année, passant de 7 240 en 2008 à 4 667 en 2011. La probabilité moyenne pour un enfant d'avoir une plombémie avant l'âge de 7 ans était de 0,6 %. Le dépistage était concentré en Ile-de-France (64 %) ; il s'est développé à La Réunion et en Guyane suite à la découverte d'enfants intoxiqués. Au primodépistage, 3,4 % des enfants avaient une plombémie e100*"g/L ; la moyenne géométrique de la plombémie était de 21,6 "g/L. Entre 200 et 300 cas incidents de saturnisme ont été identifiés chaque année, soit un total de 972. Les principaux facteurs qui ont conduit à les dépister étaient un habitat dégradé (68 %), un habitat antérieur à 1949 (58 %), la présence d'autres enfants intoxiqués dans l'entourage (35 %) et la présence de peintures au plomb dans l'habitat (31 %). Aucune plombémie de suivi n'a été enregistrée pour 23 % des enfants primodépistés en 2008-2009 dont la plombémie était e100 "g/L. De plus, sur la période d'étude, 1 489 enfants ont bénéficié d'une première plombémie dans le cadre d'une adoption internationale, dont 606 en 2010. Près d'un enfant sur 10 avait une plombémie e100 "g/L ; la moyenne géométrique de la plombémie était de 32,6 "g/L. (R.A.)

Auteur : Lecoffre C, Menard E
Année de publication : 2014
Pages : 51 p.