VIH/sida
VIH/sida

Le VIH ou Virus de l’Immunodéficience Humaine est un rétrovirus humain sexuellement transmissible. Il affaiblit le système immunitaire, et en l’absence de traitement, est responsable du sida.

Mis à jour le 12 décembre 2023

VIH/sida : notre action

L’infection par le VIH et son stade ultime, le sida, sont une cause évitable de décès. Pourtant, en France, environ 25 000 personnes ignorent leur séropositivité ou ne sont pas prises en charge malgré un diagnostic établi. Médicales, économiques, sociales, les conséquences de l’épidémie de VIH sont importantes. Au vu de ces différents impacts sanitaires, la prévention et la surveillance épidémiologique ont un rôle crucial.

Pour être efficace et permettre de réduire l’incidence du VIH, la prévention doit reposer sur la combinaison des différents outils : utilisation du préservatif, dépistage répété et régulier du VIH, traitement adapté, prophylaxie pré- et post-exposition. Le suivi épidémiologique et une meilleure connaissance des publics les plus exposés permettent à Santé publique France d’adapter au mieux les campagnes de prévention qui leur sont dédiées.

La surveillance épidémiologique du VIH

Surveillance des dispositifs de prévention et de dépistage en libre-service

  • Ventes de préservatifs

Santé publique France suit depuis de nombreuses années les ventes des préservatifs en France. Il s’agit des ventes en pharmacies, parapharmacies, grandes et moyennes surfaces, enseignes de proximité, enseignes à marque distributeur majoritaire (ex « hard discount »), en sortie de caisse et drive. Les ventes réalisées sur des boutiques (hors pharmacies) en ligne ne sont pas comptabilisées. Les données sont achetées à la société IQVIA pour les ventes en pharmacies et à la société Ac-Nielsen pour les autres circuits de distribution.

En 2021, 110,1 millions de préservatifs ont été vendus en métropole, toutes filières confondues, et 2,4 millions dans les départements d’Outre Mer (pharmacies uniquement).

  • Ventes d'auto-tests

Comme pour les préservatifs, les ventes d’autotests VIH en pharmacies sont suivies annuellement. Les données sont achetées à la société IQVIA.

En 2022, environ 65 600 autotests VIH ont été vendus en pharmacie, soit +2% par rapport à 2021.

Surveillance du dépistage du VIH en structures spécialisées

  • Dans les laboratoires : LaboVIH

Pour suivre l’activité de dépistage du VIH, Santé publique France sollicite les biologistes de tous les laboratoires de biologie médicale de France pour recueillir des données sur leur activité de dépistage du VIH. Ces données permettent de suivre l’évolution nationale et régionale du dépistage du VIH, et de calculer l’exhaustivité de la déclaration obligatoire du VIH.

Qui est concerné ?

Les biologistes dont le laboratoire prend en charge des prélèvements pour sérologie VIH (que la sérologie soit réalisée sur place ou non).

Comment participer ?

Santé publique France sollicite les biologistes de tous les laboratoires ou groupements de laboratoires d’analyses de biologie médicale de France, en ville et à l’hôpital (plus de 4 000 sites), pour recueillir le nombre de personnes testées pour le VIH et le nombre de personnes confirmées positives pour la première fois pour le laboratoire. Les sérologies réalisées dans un cadre anonyme (le biologiste ignore le nom du patient) sont inclues séparément dans ce recueil.

Les sérologies réalisées à l’occasion d’un don de sang sont exclues du champ de LaboVIH, elles sont prises en compte par un autre système de surveillance (donneurs).

Formulaire de recueil

Depuis 2020, un lien est envoyé par mail à chaque laboratoire ou groupe de laboratoires, donnant accès à un formulaire personnalisé (pré-rempli avec les coordonnées des laboratoires). Ce formulaire permet au biologiste, d’une part de vérifier, de corriger le cas échéant les coordonnées de son laboratoire, et d’autre part de transmettre les nombres de sérologies VIH réalisées et confirmées positives. 

  • Dans les CEGIDD

Santé publique France est en charge de la surveillance épidémiologique du VIH au sein des Centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic des infections par les virus de l'immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissible (CeGIDD).

Qui est concerné ?

Tous les CeGIDD sont réglementairement concernés par cette surveillance qui porte sur l’infection à VIH, les hépatites virales, la syphilis, les infections à chlamydia, à gonocoque et à mycoplasme, les condylomes et l’herpès génital (données individuelles sociodémographiques, comportementales, cliniques, biologiques).

Comment participer ?

La transmission de ces données est réalisée une fois par an, selon 2 options, laissées au choix des CeGIDD :

  • Les CeGIDD qui disposent d’un logiciel pour la gestion des dossiers de leurs patients transmettent leurs données individuelles recodées au format attendu directement (via le web service : protocole d’échange de données entre deux applications) en activant une fonctionnalité de l’application ;
  • Les CeGIDD qui ne peuvent pas recourir au web service, déposent une copie de leur base de données individuelles recodées au format attendu sur la plateforme sécurisée « partage » de Santé Publique France.

Le format attendu des données est disponible ici.

Surveillance épidémiologique des donneurs de sang

Pour en savoir plus sur la surveillance des donneurs de sang.

Surveillance épidémiologique des diagnostics

  • La déclaration obligatoire des diagnostics d'infection à VIH

La notification obligatoire de l’infection par le VIH a été mise en place en 2003. Depuis 2016, elle est réalisée en ligne, en parallèle par le biologiste et par le clinicien. Le clinicien n’a plus besoin d’attendre de recevoir la déclaration du biologiste. Il n’y a pas de redondance car les rubriques des volets « biologiste » et « clinicien » de la déclaration sont différentes. Les deux volets de la déclaration sont donc nécessaires et complémentaires. 

Quels sont ses objectifs ?

La déclaration obligatoire des diagnostics de VIH a pour objectif de connaître le nombre et les caractéristiques des personnes dont l'infection à VIH est diagnostiquée, d'en suivre l’évolution, et de fournir des données permettant d’estimer le nombre de nouvelles contaminations, c'est-à-dire l’incidence du VIH.

Qui doit déclarer ?

La déclaration est obligatoire pour tout biologiste qui diagnostique une infection par le VIH, pour la première fois dans son laboratoire (même si la personne a pu avoir auparavant une sérologie positive dans un autre laboratoire). Tout clinicien ayant prescrit une sérologie VIH qui est confirmée positive, ou prenant en charge une personne dont la sérologie a été récemment confirmée positive, ou qui constate le décès d’une personne séropositive pour le VIH a également cette obligation.

Comment déclarer un diagnostic d'infection à VIH ?

L’application de déclaration en ligne www.e-do.fr

Depuis 2016, la notification du VIH s’effectue en ligne sur www.e-do.fr. La notification du VIH est anonymisée à la source, au niveau du déclarant. Elle comporte en guise d'identifiant un code d'anonymat, calculé directement dans www.e-do.fr

L’application de déclaration en ligne propose automatiquement le formulaire adapté à la fonction du déclarant (biologiste / clinicien) et au cas déclaré (enfant/adulte, et le cas échéant, formulaire complet /allégé/décès).

De façon transitoire, les déclarants qui ne parviendraient pas à déclarer en ligne peuvent obtenir auprès du support téléphonique e-DO Info Service (0 809 100 003), des formulaires PDF à imprimer ainsi qu’un logiciel permettant de calculer le code d’anonymat qui est alors à reporter sur le formulaire papier.

Plus d'informations sur la déclaration obligatoire en ligne du VIH/sida.

Les médecins des Agences régionales de santé (ARS) et les épidémiologistes de Santé publique France accèdent instantanément aux déclarations télétransmises via www.e-do.fr.

En revanche, les déclarations papier doivent être transmises par voie postale, des déclarants à l’ARS de leur lieu d’exercice, puis de l’ARS à Santé publique France.

Au niveau de Santé publique France, les notifications VIH/sida concernant une même personne (notification du biologiste, celle du clinicien, les données du CNR, et les éventuels compléments d'information, doublons, déclarations de sida ou de décès) sont rassemblées et alimentent un dossier par personne. Il n’y a pas de croisement avec les bases de données des autres maladies à déclaration obligatoire.

À noter que les doublons (plusieurs déclarations pour une même personne) sont détectés par Santé publique France grâce au code d’anonymat. Ils ne sont donc pas comptés comme de nouveaux cas, mais sont utiles car ils permettent de compléter la notification initiale.

En savoir plus sur la déclaration obligatoire

Information aux personnes

En application de la loi informatique et libertés, chaque personne dont la maladie est déclarée doit être informée individuellement par son médecin. Cette information porte sur la finalité de la notification, les informations transmises, les garanties de protections de l'anonymat et le droit d'accès et de rectification de la personne aux données qui la concernent. Deux fiches d'information reprenant ces points sont disponibles sur le site de Santé publique France, l'une pour le VIH, l'autre pour le sida.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la rubrique dédiée au dispositif de surveillance des maladies à déclaration obligatoire.

Matériel

  • Logiciel d’anonymisation (pour les déclarants ne pouvant encore utiliser e-do.fr) disponible sur demande auprès de e-DO info service au 0 809 100 003, ou de Santé publique France
  • Fiches de notification du VIH sous forme de PDF à imprimer, disponibles sur demande auprès de e-DO info service au 0 809 100 003, ou auprès de Santé publique France. Il existe plusieurs formulaires, selon que le déclarant est biologiste ou clinicien, et que la personne à déclarer est un enfant (<15 ans) ou un adolescent/adulte de 15 ans et plus
  • Fiche d’information sur la déclaration VIH, pour le patient
  • Fiche d’information plus générale sur les maladies à déclaration obligatoire, pour le patient

Définition de cas

Infection à VIH chez l'adulte et l'adolescent de 15 ans et plus

La notification est réalisée en parallèle par le biologiste du laboratoire qui a pris en charge le prélèvement, et par le clinicien prescripteur du test (ou qui prend en charge un patient récemment confirmé séropositif).

L'anonymisation est réalisée à la source, directement dans www.e-do.fr quand la déclaration est faite en ligne. Si la déclaration ne peut pas être faite en ligne, elle doit se faire sur papier, le code d’anonymat est alors généré par le déclarant au moyen du logiciel d’anonymisation fourni par Santé publique France, et reporté sur le formulaire papier.

Fiche de notificationCas notifiésCritères de notification
sur e-do.fr
(ou à titre transitoire, PDF à imprimer disponibles sur demande à e-DO info service au 0 809 100 003, ou à Santé publique France)
Infection à VIH chez l'adulte et l'adolescent de 15 ans et plus

Pour le biologiste : toute sérologie VIH positive confirmée (selon la réglementation en vigueur) chez une personne de 15 ans et plus, pour la première fois dans un laboratoire, même si un second prélèvement nécessaire à la validation de la séropositivité n'a pu être obtenue.
Exception : les sérologies effectuées de façon anonyme sont à notifier seulement dès que l'anonymat n'est pas levé.
Il est également demandé au biologiste de participer à la surveillance virologique (voir cette rubrique).

Pour le clinicien : toute prescription d'une sérologie VIH s'étant avérée positive chez une personne de 15 ans ou plus, ou toute prise en charge d'une personne confirmée récemment séropositive, où décès d'une personne infectée par le VIH.

 

Infection à VIH chez l'enfant de moins de 15 ans

La notification est réalisée en parallèle par le biologiste et par le clinicien prescripteur du test. L'anonymisation est réalisée à la source soit directement dans www.e-do.fr quand la déclaration est faite en ligne. Si la déclaration ne peut être faite en ligne, elle doit se faire sur papier, le code d'anonymat est alors généré par le déclarant au moyen du logiciel d’anonymisation fourni par Santé publique France, et reporté sur le formulaire papier.

Fiche de notificationCas notifiésCritères de notification
sur e-do.fr
(ou à titre transitoire, PDF à imprimer disponibles sur demande à e-DO info service au 0 809 100 003, ou à Santé publique France)
Infection à VIH chez l'enfant de moins de 15 ansEnfant de moins de 18 ans né de mère séropositive :
un résultat positif sur 2 prélèvements différents (ARN VIH-1, ARN VIH2, ADN VIH-1, ADN VIH-2...). Une sérologie positive chez un nouveau-né, non confirmée par examen viral, n'est pas à déclarer.

Enfant de 18 ans et plus :
- pour le biologiste : sérologie VIH confirmée positive pour la première fois dans un laboratoire, même si un second prélèvement nécessaire à la validation de la séropositivité n'a pu être obtenue.
- pour le clinicien : toute prescription d'une sérologie VIH s'étant avérée positive, ou toute prise en charge d'un enfant dont la séropositivité a été découverte récemment, où décès d'un enfant infecté par le VIH.

 

  • Surveillance virologique associée à la déclaration obligatoire des diagnostics de VIH

En parallèle à la déclaration obligatoire du VIH, la surveillance virologique consiste en la réalisation par le Centre national de référence (CNR) du VIH d’un test d’infection récente et d’un sérotypage.

Quels sont ces objectifs ?

Le test d’infection récente permet d’estimer la part des contaminations récentes (en moyenne, moins de 6 mois avant le diagnostic) parmi les découvertes de séropositivité. Le résultat de ce test sert à repérer les diagnostics précoces parmi les cas déclarés, et à calculer l’incidence du VIH (nombre de nouvelles contaminations) chez les adolescents et adultes.

Le sérotypage permet de suivre l’évolution des types et groupes du virus circulant actuellement en France parmi les découvertes de séropositivité chez les adolescents et adultes. En cas de détection d’un variant rare (VIH2, VIH1 de groupe O), le CNR en informe le biologiste.

Qui est concerné ?

Il est demandé à tout biologiste qui déclare une infection VIH chez une personne de 15 ans ou plus, de participer à la surveillance virologique du VIH.

Comment participer ?

Le biologiste qui diagnostique une infection à VIH dépose un échantillon de sérum sur buvard à partir du "fond de tube" ayant permis le diagnostic. Il adresse ce buvard au CNR du VIH, accompagné impérativement d’une copie de sa notification (imprimable directement depuis www.e-DO.fr). Le CNR réalise le test d’infection récente et le sérotypage puis en transmet ensuite les résultats à Santé publique France, où ils sont couplés aux informations de la notification obligatoire du VIH grâce au code d’anonymat.

La surveillance virologique est volontaire pour le patient (moins 1% de refus depuis 2015) et pour le biologiste. Le biologiste n’a pas à recueillir le consentement du patient. En cas de refus du patient, c’est le clinicien qui transmet ce refus à Santé publique France via le formulaire de notification, dans ce cas le buvard est détruit.

Matériel :

  • Depuis janvier 2020, les modalités de commande du matériel nécessaire à cette surveillance (buvards, sachets plastiques et enveloppes T pré-adressées) ont changé. La commande se fait désormais en ligne sur : https://moncouponlibre.santepubliquefrance.fr/. Lors de la première commande, le biologiste doit créer son compte, puis le valider. Pour chaque commande, le biologiste se connecte au lien ci-dessus, s’identifie, indique le « code produit » du matériel à commander (disponible sur le formulaire de déclaration VIH en ligne ou sur demande ici), et la quantité souhaitée. Ces commandes de kits sont strictement réservées aux biologistes qui réalisent des déclarations obligatoires d’infection à VIH, ces kits étant destinés exclusivement à la surveillance virologique du VIH.
  • Fiche d’information sur la surveillance virologique du VIH pour le déclarant
  • Fiche d’information sur la surveillance virologique du VIH pour le patient
  • Affiche sur la surveillance virologique du VIH pour les patients
  • La déclaration obligatoire des diagnostics de sida

Quels sont ces objectifs ?

L’objectif de la déclaration obligatoire des diagnostics de sida est de connaître le nombre et les caractéristiques des personnes ayant atteint le stade le plus avancé de l’infection à VIH, que ce soit en raison d’un échec thérapeutique, d’une absence ou d’une interruption de traitement ou d’une absence de dépistage du VIH.

Qui doit déclarer ?

La déclaration obligatoire des diagnostics de sida doit être réalisée par tout médecin qui diagnostique un sida (caractérisé par la survenue d’une pathologie opportuniste entrant dans la définition de cas) que la séropositivité du patient soit déjà connue ou pas, ou qui constate le décès d’une personne au stade sida.

Comment déclarer un diagnostic de sida ?

Depuis 2016, la notification du sida, comme celle du VIH, s’effectue en ligne sur www.e-do.fr. La notification du sida est anonymisée à la source, au niveau du déclarant. Elle comporte en guise d'identifiant un code d'anonymat, calculé directement dans www.e-do.fr.  L’application de déclaration en ligne propose automatiquement le formulaire adapté au cas déclaré (enfant/adulte, formulaire complet /allégé, formulaire décès le cas échéant).

De façon transitoire, les déclarants qui ne parviendraient pas à déclarer en ligne peuvent obtenir des formulaires PDF à imprimer auprès du support téléphonique e-DO Info Service (0 809 100 003) ou de Santé publique France, ainsi qu’un logiciel permettant de calculer le code d’anonymat qui est alors à reporter sur le formulaire papier.

Les médecins des Agences régionales de santé (ARS) et les épidémiologistes de Santé publique France accèdent instantanément aux déclarations télétransmises via www.e-do.fr.

En revanche les déclarations papier doivent être transmises par voie postale, des déclarants à l’ARS de leur lieu d’exercice, puis de l’ARS à Santé publique France.

Au niveau de Santé publique France, les notifications VIH/sida concernant une même personne (notifications VIH, données du CNR, éventuels doublons, déclarations de sida ou de décès) sont rassemblées et alimentent un dossier par personne déclarée. Il n’y a pas de croisement avec les bases de données des autres maladies à déclaration obligatoire. À noter que les doublons (plusieurs déclarations pour une même personne) sont détectés à Santé publique France grâce au code d’anonymat. Ils ne sont donc pas comptés comme de nouveaux cas, mais permettent de compléter la notification initiale.

Matériel

- Logiciel d’anonymisation (pour les déclarants ne pouvant encore utiliser www.e-do.fr) disponible sur demande auprès de e-DO info service au 0 809 100 003, ou de Santé publique France

- Fiches de notification du sida sous forme de PDF à imprimer, disponibles sur demande auprès de e-DO info service au 0 809 100 003, ou auprès de Santé publique France. Il existe plusieurs formulaires, selon que la personne à déclarer est un enfant (<15 ans) ou un adolescent/adulte de 15 ans et plus. En cas de diagnostic simultané d’infection VIH et de sida, le médecin peut réaliser les deux déclarations sur la fiche VIH. Une rubrique est prévue à cet effet.

- Fiche d’information sur les maladies à déclaration obligatoire, pour le patient

Définition de cas

Sida chez l'adulte et l'adolescent de 15 ans et plus

La notification ne fait intervenir que le clinicien. L'anonymisation est réalisée à la source directement dans www.e-do.fr quand la déclaration est faite en ligne. Si la déclaration ne peut pas être faite en ligne, elle doit se faire sur papier, et le code d’anonymat est alors généré par le clinicien au moyen du logiciel d’anonymisation fourni par Santé publique France et reporté sur le formulaire papier. 

Fiche de notificationCas notifiésCritères de notification
Sur www.e-do.fr (ou à titre transitoire, PDF à imprimer disponibles sur demande à e-do info service au 0 809 100 003, ou à Santé publique France)Sida et décès chez l'adulte et l'adolescent de 15 ans et plusToute pathologie de sida correspondant à la définition du sida chez l'adulte et l'adolescent (OMS révisée en 1993 et publiée dans le BEH n°51/1987 et n°11/1993)

 

Sida chez l'enfant de moins de 15 ans

La notification ne fait intervenir que le clinicien. L'anonymisation est réalisée à la source directement dans www.e-do.fr quand la déclaration est faite en ligne. Si la déclaration ne peut pas être faite en ligne, elle doit se faire sur papier, et le code d’anonymat est alors généré par le clinicien au moyen du logiciel d’anonymisation fourni par Santé publique France et reporté sur le formulaire papier. 

Fiche de notificationCas notifiésCritères de notification
Sur www.e-do.fr (ou à titre transitoire, PDF à imprimer disponibles sur demande à e-do info service au 0 809 100 003, ou à Santé publique France)Cas de sida et décès chez l'enfant de moins de 15 ansToute pathologie inaugurale de sida correspondant à la définition du sida chez l'enfant (révisée en 1995 et publiée dans le BEH n°11/1995)

 

Surveillance des contaminations professionnelles par le VIH, le VHC et le VHB chez le personnel soignant

La surveillance des contaminations professionnelles par le VIH, le VHC et le VHB chez le personnel soignant est désormais coordonnée par le Geres, en lien avec Santé publique France.

Télécharger les questionnaires et la notice d'information :

  • contaminations professionnelles par le VIH chez le personnel de santé en France
  • contaminations professionnelles par le VHC chez le personnel de santé en France
  • contaminations professionnelles par le VHB chez le personnel de santé en France
  • notice individuelle d’information sur la surveillance nationale des contaminations professionnelles chez le personnel de santé

Mise en place d'enquêtes comportementales

voir le dossier santé sexuelle

Des actions de prévention contre le VIH/sida

Santé publique France conçoit des dispositifs de marketing social adaptés aux différentes populations prioritaires : grand public, jeunes, hommes qui ont des rapports sexuels avec les hommes (HSH), migrants. L’objectif de cette démarche est de faire évoluer les comportements et aider le public à adopter les réflexes et attitudes favorisant la santé sexuelle.