Des indicateurs par classe d’âge et par département
Alors que nous entrons dans une nouvelle phase de l’épidémie où le variant dit anglais est devenu majoritaire, l’analyse des résultats des tests de criblage des variants d’intérêt disponibles collectés via SI-DEP montrant une proportion de suspicions du variant 20I/501Y.V1 (UK) de 59,5% et à 6,3% pour les variants 20H/501Y.V2 (ZA) ou 20J/501Y.V3 (BR), Santé publique France propose aujourd’hui de nouveaux indicateurs en open data à partir de la base SI-DEP pour suivre l’évolution des variants.
Ces nouveaux indicateurs sont mis à disposition sur Géodes à partir des données de criblage et de suspicion qui remontent via le SI-DEP. Il s’agit du :
- Nombre de PCR de criblage et le pourcentage de tests criblés
- Nombre de suspicions pour le variant 20I/501Y.V1 (UK) et le pourcentage parmi les tests criblés
- Nombre de suspicions pour les variants 20H/501Y.V2 (SA) ou 20J/501Y.V3 (BR) et le pourcentage parmi les tests criblés
- Nombre de suspicions d’un autre variant et le pourcentage parmi les tests criblés
- Nombre de tests pour lesquels le résultat indique une absence de variant et le pourcentage parmi les tests criblés
Ces données sont déclinables par département et par classe d’âge. L’enjeu ici est de pouvoir suivre la part de variants d’intérêt dans les tests criblés, de déterminer s’il s’agit du variant dit anglais d’un côté ou s’il s’agit des variants dit brésilien ou sud-africain de l’autre.
Plus de 100 indicateurs pour suivre l’épidémie au plus près en open data
Depuis le 23 mars 2020, l’Agence propose un ensemble d’indicateurs conçus à partir des différents systèmes de surveillance et ce à toutes les échelles (nationale, régionale, départementale, territoriale). L’ensemble de ces données de surveillance sont disponibles sur le site Géodes en open data et permet en toute transparence le libre accès aux données de référence sur lesquelles sont basées les analyses et préconisations de santé, en appui des décisions publiques. Elles reflètent de la manière la plus précoce possible la survenue des nouveaux cas et des infections et leur évolution temporo-spatiale et permettent ainsi de mieux cerner l’évolution de l’épidémie.
"Depuis le début de l’épidémie, notre objectif est de mettre à disposition de tous les données issues des systèmes de surveillance : contaminations, hospitalisations, entrées en réanimation, mortalité, couverture vaccinale, et aujourd’hui variants. Ces indicateurs se déploient au plus près des populations et des territoires et permettent de fonder la stratégie de lutte contre l’épidémie. En permettant l’accès de ces données à tous grâce à l’open data, du citoyen au décideur et à toutes les parties prenantes, chacun peut participer pleinement à la bonne compréhension et donc à la prévention de l’épidémie" rappelle Laetitia Huiart, Directrice scientifique à Santé publique France.
Les chiffres de l’open-data sur la surveillance COVID-19
- 400 Méga octets de données traités chaque jour
- Plus de 35 000 000 de visites sur Géodes depuis le 23 mars 2020 et la publication des premiers indicateurs COVID-19
Les données Géodes contribuent au site Data.gouv.fr et à l’application TousAntiCovid