Schizophrénie et autres troubles psychotiques
Schizophrénie et autres troubles psychotiques

Les troubles psychotiques figurent parmi les pathologies psychiatriques les plus sévères. La schizophrénie en est le plus fréquent. Santé publique France contribue à estimer leur fréquence en France.

 

Mis à jour le 8 octobre 2021

Schizophrénie et autres troubles psychotiques : notre action

La surveillance épidémiologique des troubles psychotiques

Du fait de la non-disponibilité de données nationales sur la prévalence des troubles psychotiques en France, Santé publique France a estimé pour la première fois ces troubles chez les enfants et chez les adultes, par sexe par âge, à l’échelon national et régional. 

Pour cela, Santé publique France a analysé les données du Système national des données de santé (SNDS). Le SNDS, géré par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), est une source de données à caractère médico-administratif couvrant environ 99 % de la population française. Il contient :

  • Les données des remboursements de soins de santé (consultations et actes médicaux, médicaments, examens biologiques…). L’historique de ces remboursements est disponible pour les personnes affiliées au régime général depuis 2006, avec une intégration progressive des données des autres régimes (Mutualité sociale agricole et Régime social des indépendants depuis 2009, autres régimes spécifiques à partir de 2012).
  • Les données des hospitalisations, en secteur public ou privé, en médecine-chirurgie-obstétrique (PMSI MCO), en psychiatrie (RIM-P), en soins de suite et de réadaptation (PMSI SSR) et en hospitalisation à domicile (HAD). Ces données renseignent sur tous les diagnostics médicaux posés lors des séjours hospitaliers, que ces diagnostics aient été codés en cause principale ou causes associées. Les données d’hospitalisations en SSR et d’hospitalisations à domicile n’ont pas été utilisées pour l’estimation de la fréquence des troubles psychotiques.
  • Les données du RIM-P renseignent également sur le suivi ambulatoire en Centre médico-psychologique par le résumé d’activité ambulatoire.
  • Les données de prise en charge au titre de l’ALD n°23 « Affections psychiatriques de longue durée » codée F20 à F29 de la CIM-10 pour les troubles psychotiques ou codée F20 pour une schizophrénie.
  • Les causes médicales de décès (base du centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès, CépiDC, de l’Inserm). Ces données-ci n’ont pas été utilisées pour l’estimation de la fréquence des troubles psychotiques.

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