Bulletin des réseaux de surveillance des infections sexuellement transmissibles (IST) au 31 décembre 2009

Publié le 4 février 2011
Mis à jour le 5 décembre 2023

Points clés

Infections à gonocoque

  • En 2009, le nombre d’infections à gonocoque recueilli par le réseau de Rénago est marqué par une augmentation forte, observée globalement, ainsi que pour les deux sexes. Cette majoration se confirme pour les laboratoires à participation constante sur les trois dernières années dans les deux sexes (+26 % chez les hommes et +33 % chez les femmes entre 2008 et 2009). La majoration de la progression des infections à gonocoque est observée dans l’ensemble des régions avec un décalage dans le temps : cette augmentation a été plus précoce en Île-de-France (+37 % entre 2006 et 2007) que dans les autres régions (+41 % entre 2008 et 2009).

Syphilis

  • Depuis le déploiement de la surveillance des IST en région en 2007 qui doit se poursuivre, le nombre de sites participant à RésIST a augmenté. Dans le même temps, le nombre de cas de syphilis déclarés a d’abord augmenté en 2007 puis diminué ces deux dernières années. Ces tendances se confirment dans les sites à participation constante sur les trois dernières années, en Île-de-France et dans les autres régions.

Infections à Chlamydia

  • Le nombre de tests réalisés et le nombre de diagnostics d’infection à Chlamydia trachomatis ont progressé en 2009. Le nombre de diagnostics a augmenté de 19 % chez l’homme et de 25 % chez la femme entre 2008 et 2009 au sein des 56 laboratoires qui ont participé régulièrement de 2007 à 2009.

Lymphogranulomatose vénérienne (LGV) rectale

  • Après une augmentation régulière jusqu’en 2008 (n=191), le nombre de LGV déclarées dans le système de surveillance a baissé en 2009 (n=160) ainsi que le nombre de rectites à Chlamydia trachomatis non LGV (67 en 2009 vs 91 en 2008).
  • 90 % des LGV sont diagnostiquées à Paris. Il s’agit d’hommes homosexuels le plus souvent co-infectés par le VIH pour plus de 80 % des cas.