Bulletin des réseaux de surveillance des infections sexuellement transmissibles (IST) au 31 décembre 2007

Publié le 10 février 2009
Mis à jour le 5 décembre 2023

Points clés

Infections à gonocoque

  • L’augmentation du nombre d’infections gonococciques est marquée par un pic en 2006 suivi d’une diminution en 2007. Cependant, l’augmentation persiste en 2007 chez les hommes en Ile-de-France où le nombre d’infections gonococciques est le plus élevé dans Rénago. L’analyse des données cliniques de RésIST met en évidence que 11% des femmes et 15% des hommes (homo-bisexuels et hétérosexuels) ne connaissent pas leur statut sérologique vis-à-vis du VIH. La résistance des gonocoques à la ciprofloxacine est toujours élevée.

Syphilis

  • A la différence de 2006 (n=471), l'augmentation du nombre de cas de syphilis précoce en 2007 (n=570) reflète le nombre croissant de sites participants en province. Le nombre de cas est stable à sites constants entre 2006 et 2007, que ce soit dans la région d'Ile-de-France ou dans les autres régions. La proportion d'homo-bisexuels masculins (n=470) demeure au-dessus de 80%.
  • Les données recueillies lors de l'enquête menée auprès des CIDDIST non participant au réseau ont permis d'avoir une meilleure visibilité sur l'épidémie en 2007. Cependant, l'absence de données concerne encore de nombreux départements.

Lymphogranulomatose vénérienne rectale

  • Le nombre de LGV déclarées dans le système de surveillance continue de croître en 2007 (170 en 2007 vs 139 en 2006) avec parallèlement un nombre croissant de rectites à Chlamydia trachomatis non LGV (76 en 2007). L’Ile-de-France déclarait 92% des LGV entre 2000 et 2007. Il s’agit le plus souvent d’hommes homosexuels co-infectés par le VIH (90%).

Infections à Chlamydia

  • La progression annuelle du nombre de diagnostics à Chlamydia trachomatis peut être liée à un meilleur dépistage ou le reflet d’une réelle augmentation.