Points clés
En France métropolitaine, les mois de juin et de juillet 2019 ont été marqués par deux canicules très étendues et intenses. Lors de ces deux épisodes, pour la première fois depuis la mise en place du plan national canicule (PNC), des départements métropolitains ont été placés en vigilance rouge, compte-tenu des températures diurnes exceptionnelles.
La Corse a été concernée par le 1er épisode national, qui a touché la Haute-Corse, mais pas par le 2e épisode national. En revanche, la Corse-du-Sud a été touchée par un épisode local du 7 au 11 juillet. Sur les périodes de dépassement des seuils d’alerte :
- Les pathologies en lien avec la chaleur (définies par l’indicateur iCanicule regroupant hyperthermies, déshydratations et hyponatrémies) ont représenté, sur une journée, jusqu’à 5,6 % des passages aux urgences et 3,4 % des actes SOS Médecins lors du premier épisode. Plus spécifiquement, lors de l’épisode local, cette activité a concerné sur une journée au maximum 1,8 % des passages aux urgences et 6,7 % des actes de SOS Médecins.
- Les taux d’hospitalisation après passage aux urgences lors de ces deux épisodes étaient respectivement de 54,2 % et 43,6 %.
- 14 [9-18] décès en excès ont été estimés pour 46 décès attendus.
Si l’impact sanitaire lié à la chaleur a fortement augmenté avec la hausse des températures, il ne s’est pas limité à ces seules périodes puisque les trois quarts des passages aux urgences et la moitié des actes SOS Médecins observés en Corse l’ont été en dehors de ces deux canicules. Cela montre l’importance de la diffusion des messages de prévention tout au long de la saison estivale.
