Evaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine. Brest et Nantes. Impact à long terme

Publié le 1 septembre 2004
Mis à jour le 6 septembre 2019

L'évaluation à Brest et Nantes, de l'impact sanitaire en 1999, associé aux expositions chroniques à la pollution atmosphérique repose sur quatre étapes : identification des dangers, choix des relations exposition-risque, estimation des expositions, et caractérisation des risques. L'étude caractérise : - le gain sanitaire associé à une réduction de 25% des niveaux de pollution ; - l'impact attendu pour une augmentation de 15% des niveaux de pollution. Les résultats sont fournis en nombre de décès attribuables à la pollution atmosphérique. Le gain sanitaire est également exprimé en jours supplémentaires d'espérance de vie. L'étude à Brest repose sur une seule relation exposition-risque. A Nantes, le réseau de suivi de la qualité de l'air est plus complet et permet d'exploiter quatre relations exposition-risque. Le gain sanitaire associé à une réduction de 25% des niveaux de pollution atmosphérique est interprété comme une approche prudente de l'impact sanitaire attribuable à la pollution atmosphérique. Cet impact est évalué de l'ordre de 38 (23 ¿ 53) décès à Brest et 40 (14-65) décès à Nantes. Il représente une réduction de l'espérance de vie de 48 (29-68) jours à Brest et 51 (17-84) jours à Nantes. L'évaluation incertaine des expositions, l'utilisation de relations exposition-risque américaines et d'hypothèses fortes pour calculer la réduction d'espérance de vie entourent les résultats d'erreurs et incertitudes plus importantes que lors de la réalisation des évaluations de l'impact sanitaire court terme. (R.A.)

Auteur : Guillois Becel Y, Meunier A, Grall B
Année de publication : 2004
Pages : 52 p.