Outbreak of Skin Infections Due to Panton-Valentine Leukocidin-Positive Methicillin-Susceptible Staphylococcus aureus in a French Prison in 2010-2011

Publié le 7 mars 2014
Mis à jour le 6 septembre 2019

Background. An outbreak of PVL-positive MSSA skin and soft tissue-infections (SSTIs) was suspected in May 2010 when recurrent SSTI was diagnosed in an inmate of a large prison in Nantes, France. Methods and findings. Retrospective and prospective investigations were performed. Microbiological characterisation was by DNA microarray testing (S. aureus genotyping - Identibac, Alere). We identified 14 inmates meeting our clinical and microbiological case definition for PVL-MSSA SSTI between March 2010 and April 2011. The SSTIs developed in tattooed areas in 4 patients and in areas shaved daily with a mechanical razor in 4 other patients. All case isolates exhibited a similar SmaI pulsed-field gel electrophoresis pattern. Microarray analysis showed that all 14 isolates harboured genes encoding PVL and enterotoxins (A, H, K, and Q) and belonged to clonal complex 1 (CC1). Individual and collective hygiene measures, education delivered to inmates and prison employees, and antibiotic treatment of SSTIs were successful in controlling the outbreak. No new cases were identified after April 2011. Routine screening for PVL-positive MSSA carriage was not feasible. Conclusions. Our data suggest that tattooing and shaving with mechanical razors may constitute risk factors for SSTIs among previously colonised inmates and contribute to the PVL-MSSA outbreak in the prison. Allowing inmates access to professional tattooists and to the hygiene and safety conditions available to people in the community would help to prevent tattoo-related infections. (R.A.) Traduction du résumé : Une épidémie d'infections cutanées et de tissus mous (ICTM) à Staphylococcus aureus sensible à la méthicilline (SASM)et producteur de leucocidine de Penton Valentine (PVL +) a été suspectée en mai 2010 lorsque des ICTM récidivantes ont été diagnostiquées chez un détenu d'une grande prison à Nantes, France. Méthodes et les résultats. Des enquêtes rétrospectives et prospectives ont été réalisées. La caractérisation microbiologique a été effectuée par la méthode de puces à ADN (génotypage S. aureus - Identibac, Alere). Quatorze détenus qui répondaient à notre définition clinique et microbiologique de cas pour les ICTL à SASM PVL ont été identifiés entre mars 2010 et avril 2011. Les ICTM s'étaient développées dans des zones tatouées chez 4 patients et dans des zones rasées avec un rasoir mécanique chez 4 autres patients. Tous les isolats présentaient un profil similaire d'électrophorèse en champ pulsé. L'analyse des puces à ADN a montré que la totalité des 14 isolats contenaient des gènes codant pour les toxines PVL et les entérotoxines (A, H, K, et Q) et appartenaient au complexe clonal 1 (CC1). L'épidémie a pu être contrôlée grâce à des mesures individuelles et collectives d'hygiène, une information aux détenus et au personnel pénitentiaire, et un traitement antibiotique de SASM. Aucun nouveau cas n'a été signalé après le mois d'avril 2011. Un dépistage systématique de la circulation de SASM-PVL n'a pas été possible. Conclusions. Nos données suggèrent que le tatouage et le rasage avec des rasoirs mécaniques peuvent constituer des facteurs de risque d'ICTM parmi les détenus anciennement colonisés et contribuer à des épidémies de SASM-PVL dans les prisons. Il est possible d'éviter les infections liées aux tatouages par la mise en place de conditions d'hygiène et de sécurité et en autorisant l'accès à des tatoueurs professionnels en prison. (Traduction effectuée par la Cellule de Valorisation Editoriale - CeVE - de l'InVS)

Auteur : Bourigault C, Corvec S, Brulet V, Robert PY, Mounoury O, Goubin C, Boutoille D, Hubert B, Bes M, Tristan A, Etienne J, Lepelletier D
PLoS currents, 2014, n°. 6, p. pii: ecurrents.outbreaks.e4df88f057fc49e2560a235e0f8f9fea.