Surveillance sanitaire en région Midi-Pyrénées. Point épidémiologique au 9 janvier 2015.

Publié le 13 janvier 2015
Mis à jour le 12 mai 2019

Epidémies hivernales en Midi-Pyrénées : augmentation des gastro-entérites et des syndromes grippaux, poursuite de la bronchioliteL'entrée dans cette nouvelle année est marquée par l'augmentation attendue des indicateurs liés aux épidémies hivernales de gastro-entérites et de syndromes grippaux. L'épidémie de bronchiolite, démarré début décembre, se poursuit.Concernant les gastro-entérites, même si les indicateurs présentés dans ce Point Epidémio sont globalement stables cette semaine par rapport à la semaine passée, ces derniers avaient connus une forte progression en semaine 52 de 2014. L'épidémie de gastro-entérites a démarré en région Midi-Pyrénées et la forte augmentation du nombre de cas groupés de GEA en collectivités de personnes âgées ces derniers jours en témoignent.Concernant les syndromes grippaux, les indicateurs étaient en forte progression en semaine 1 par rapport aux semaines précédentes, cette hausse annonce le démarrage prochain de l'épidémie dans notre région. Le rhinovirus est le virus respiratoire majoritaire actuellement en circulation.Dans ce contexte épidémiologique, il est important de rappeler l'intérêt du respect et du renforcement des mesures d'hygiène, notamment au sein des collectivités accueillant des populations sensibles ou fragilisées.

Impact de la pollution atmosphérique sur la mortalité dans 17 villes françaisesL'InVS publie dans son Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire du 6 janvier 2015 une étude sur l'impact à court terme des particules en suspension (PM10) sur la mortalité dans 17 villes françaises, dont la ville de Toulouse, entre 2007 et 2010. Les données de mortalité proviennent du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc-Inserm) et les données d'exposition des Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (Oramip en Midi-Pyrénées).Les résultats montrent qu'une augmentation 10 μg.m-3 de PM10 se traduit par une augmentation de 0,51% de la mortalité non accidentelle (IC95%: [0,08-0,94]). En été, une augmentation 10 μg.m-3 de PM10 se traduit par une augmentation de 1,30% de la mortalité non accidentelle le jour suivant (IC95%: [0,06-2,56]).Cette étude confirme les effets à court terme des PM10 sur la mortalité, même à des concentrations conformes à la réglementation de l'Union européenne (40 μg.m-3 en moyenne annuelle) et proches des valeurs guides de l'OMS (20 μg.m-3), et souligne la nécessité d'agir pour diminuer les niveaux de particules en France. Cette action doit concerner tant les pics que les niveaux de fond.

Année de publication : 13/01/2015