Surveillance sanitaire en région Midi-Pyrénées. Point épidémiologique au 12 novembre 2015.

Publié le 13 novembre 2015
Mis à jour le 12 mai 2019

Journée mondiale du diabète – 14 novembre 2015Le diabète sucré est une affection métabolique caractérisée par une hyperglycémie chronique liée à une déficience de la sécrétion et/ou de l'action de l'insuline. Il existe deux principales formes de diabète : le type 1 fréquent chez l'enfant ou le jeune adulte (6% des cas) et le type 2 fréquent essentiellement chez l'adulte (92% des cas). Ils existent d'autres formes comme le diabète gestationnel.Le diabète de type 2 peut évoluer sans symptome pendant plusieurs années. Son dépistage est réalisé par une prise de sang à jeun qui permets de mesurer la glycémie. Il peut être traité par régime diététique seul, par médicament antidiabétique et/ou par injection d'insuline. Au cours de son évolution, le diabète peut provoquer de graves complications touchant le coeur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs. Cependant, un bon contrôle de la maladie permets de réduire considérablement les risques.A l'occasion de la journée mondiale du diabète, l'InVS publie un numéro thématique du BEH qui dresse un bilan des complications sévères en France et de la réalisation des examens recommandés dans le cadre du suivi du diabète.En 2013, en France, plus de 3 millions de personnes étaient traitées pour un diabète. Il touche davantage les personnes à faible niveau socio-économique et est plus élevé dans certaines régions comme les départements d'outre-mer où il est jusqu'à 2 fois plus fréquent.Parmi les personnes traitées par médicament pour un diabète, 11737 ont été hospitalisées en 2013 pour un infarctus du myocarde (soit une fréquence 2,2 fois plus élevée que dans la population non diabétique), 17148 pour un accident vasculaire cérébral (1,6 fois supérieure), 20493 pour une plaie du pied (5 fois supérieure), 7749 pour une amputation d'un membre inférieur (7 fois supérieure) et 4256 ont démarré un traitement de suppléance pour une insuffisance rénale chronique terminale (9 fois supérieure).La réalisation des examens recommandés dans le cadre du suivi du diabète s'est améliorée depuis 2001 mais il reste encore une forte marge de progression. Le suivi biologique était quasiment similaire quel que soit le niveau socio-économique mais le suivi clinique (consultations dentaires, d'ophtalmologie et de cardiologie) était moins fréquent chez les personnes les plus défavorisées socio-économiquement.

Année de publication : 13/11/2015