Surveillance sanitaire en Languedoc-Roussillon. Point épidémiologique au 23 juillet 2015.

Publié le 27 juillet 2015
Mis à jour le 12 mai 2019

Points clés

  • Maladies vectorielles : 88 signalements de cas suspects de chikungunya ou de dengue ont été reçus depuis le 1er mai 2015. Trois cas importés de dengue et un cas importé de chikungunya ont été confirmés (tous acquis au cours d'un voyage en zone d'endémie). Pour cette saison, aucun cas autochtone n'a été diagnostiqué à ce jour dans la région.
  • Activité hospitalière et médicale en région : les données des associations SOS Médecins montrent une forte hausse des visites et consultations la semaine dernière, en lien avec le WE prolongé du 14 juillet, les effectifs observés étant supérieurs à ceux des années précédentes à période équivalente. De la même manière, l'activité des structures d'urgences est élevée par rapport aux années précédentes, tendance qui persiste depuis début 2015. La proportion de passages aux urgences concernant des enfants de moins de 15 ans ou des adultes de 75 ans ou plus est stable et le taux d'hospitalisation est en légère baisse sur les semaines 2015-27 et 28.
  • Système d'alerte canicule et santé (Sacs) : aucune vigilance orange Météo France pour le risque canicule. Cependant, compte-tenu de la chaleur persistante, les indicateurs suivis dans le cadre du Sacs ont été analysés. Les tendances décrites ici sont attendues dans le contexte de forte chaleur qui règne en Languedoc-Roussillon depuis début juillet. En semaine 2015-29, près de 90 passages aux urgences pour hyperthermie ou déshydratation ou hyponatrémie ont été recensés, soit une augmentation de 26% par rapport à la semaine précédente. Les passages aux urgences pour malaise tendent plutôt à diminuer. Une vingtaine de coups de chaleur ou déshydratation ont été diagnostiqués par les médecins des associations SOS Médecins Nîmes et Perpignan en semaine 2015-29, niveau similaire à celui observé en 2013 en période de fortes chaleurs.

Année de publication : 27/07/2015