Surveillance sanitaire en Languedoc-Roussillon. Point épidémiologique au 10 septembre 2015.

Publié le 14 septembre 2015
Mis à jour le 12 mai 2019

Points clés

Maladies vectorielles :Suite à la confirmation de deux cas autochtones de dengue le 19/08/2015 chez deux personnes résidant au sein du même logement à Nîmes, une recherche active de cas a été organisée. À l'issue de celle-ci, le bilan s'établit à 5 cas confirmés de dengue, tous ayant fréquenté le même quartier et ayant eu des symptômes débutant entre le 8 et 18 août. Aucun nouveau cas identifié n'est survenu au-delà de la mise en place des actions de lutte antivectorielle.Le département du Gard a donc été placé en niveau 3 du plan de lutte anti dissémination chikungunya/dengue.Chaque signalement fait l'objet d'investigations visant à guider les mesures de contrôle. C'est pourquoi des opérations ciblées de lutte anti-vectorielle ont été menées dans cette zone afin d'éliminer les moustiques et leurs larves.Les habitants ont été sensibilisés aux mesures simples permettant de limiter la prolifération du moustique tigre vecteur de la dengue et du chikungunya et les professionnels de santé ont reçu des informations visant à les sensibiliser à nouveau à la recherche du diagnostic de dengue pour des patients présentant les symptômes compatibles et pour lesquels aucun autre diagnostic n'est posé, ceci y compris pour des patients n'ayant pas voyagé. En outre, une recherche de dengue ET de chikungunya doit être demandée systématiquement face à toute suspicion de dengue et/ou chikungunya.En Languedoc-Roussillon,172 signalements de cas suspects de chikungunya et/ou dengue ont été reçus depuis le 1er mai 2015. Neuf cas importés de dengue et deux cas importé de chikungunya ont été confirmés (tous acquis au cours d'un voyage en zone d'endémie). Cinq cas de dengue autochtones ont donc été signalés. L'ensemble des autres cas était négatif.

West-Nile :Le 4 septembre, la détection en Camargue de deux chevaux positifs au virus de West Nile a été confirmée.Cette maladie vectorielle dont le réservoir est constitué par les oiseaux peut ponctuellement atteindre les équidés et l'homme piqués par des moustiques infectés.Un renforcement de la surveillance des cas humains suspects a été organisé : à ce stade, aucun cas humain n'a identifié.

Année de publication : 14/09/2015