Surveillance sanitaire en région Midi-Pyrénées. Point épidémiologique au 31 décembre 2014.

Publié le 31 décembre 2014
Mis à jour le 12 mai 2019

Grand froid et risques sanitaires liés au froidChaque année des centaines de personnes sont victimes de pathologies provoquées par le froid. Sont en cause :- Les maladies liées directement au froid telles que les gelures ou l'hypothermie, responsables de lésions graves, voire mortelles ,- L'aggravation de maladies préexistantes (notamment cardiaques et respiratoires) ,- Des effets indirects comme le risque accru d'intoxication au monoxyde de carbone due au dysfonctionnement d'appareils de chauffage (au gaz, au fioul ou au charbon) ou à une utilisation inappropriée d'un moyen de chauffage (chauffage d'appoint utilisé en continu) ou encore lorsque les aérations du logement ont été obstruées. Les symptômes de l'intoxication, qui peuvent ne pas se manifester immédiatement, sont maux de tête, nausées, confusion mentale, fatigue. En cas d'intoxication aiguë, la prise en charge doit être rapide et justifie une hospitalisation spécialisée.Projet nouvel établissement 2014/2016La France est sur le point de se doter d'un établissement de santé publique regroupant à la fois les missions d'alertes, de surveillance, d'intervention et de réponses aux crises, de prévention ainsi que de promotion de la santé actuellement assurées par l'Eprus, l'Inpes et l'InVS. François Bourdillon est nommé préfigurateur de ce nouvel Institut, par lettre de la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes en date du 25 septembre 2014. Jusqu'à la mise en place du nouvel Institut, effective au 1er semestre 2016, son rôle sera double : diriger l'InVS et préfigurer le futur établissement.Inscrit dans la future Loi de santé, le nouvel Institut permettra d'améliorer la cohérence et la continuité des missions de prévention et de promotion de la santé, de veille et de surveillance sanitaire, ainsi que d'interventions en santé. La création de cet ensemble doit permettre, par les synergies qui en résulteront, de dégager des moyens pour renforcer des missions encore mal couvertes, comme la conception et l'évaluation des interventions en santé, ainsi que l'évaluation de l'impact sur la santé des politiques publiques.

Année de publication : 31/12/2014