Surveillance sanitaire en région Midi-Pyrénées. Point épidémiologique au 19 juin 2014.

Publié le 23 juin 2014
Mis à jour le 23 juin 2014

Fait marquant

Recommandations pour les personnes potentiellement exposées à la bilharziose après une baignade dans la rivière Cavu (Corse du sud) Plusieurs cas de bilharziose urogénitale ont été diagnostiqués fin avril chez des personnes s'étant baignées dans la rivière Cavu. La Direction générale de la santé (DGS) a saisi le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) pour évaluer les risques liés à cette infection et disposer de recommandations sur la conduite à tenir vis-à-vis des populations exposées. Le HCSP recommande de pratiquer un diagnostic chez toutes les personnes exposées, c'est-à-dire ayant eu un con-tact cutané même bref avec de l'eau (baignade, trempage d'un membre, etc.) de la rivière Cavu en Corse du Sud (proche de Porto-Vecchio) entre 2011 et 2013 sur une période allant de juin à septembre. Les personnes exposées devront consulter leur médecin traitant. Cela sans caractère d'urgence, puisque les com-plications ne surviennent qu'à long terme. Le dépistage se fera par une simple prise de sang. Un traitement anti-parasitaire par voie orale en une prise sera prescrit par le médecin en cas de positivité des résultats. Un numéro vert d'information a été mis en place par le ministère des Affaires sociales et de la santé : 0 800 130 000 du lundi au vendredi de 9h à 19h (appel gratuit depuis un poste fixe). La bilharziose urogénitale est une maladie due à l'infestation par un ver parasite (Schistosoma haematobium) pré-sent dans l'eau douce. L'infection humaine se produit lors d'un contact diurne avec des eaux douces infestées.Les larves de vers, libérées par l'escargot hôte (le bulin) vivant dans l'eau, pénètrent chez l'homme en se frayant un passage à travers la peau. La plupart du temps, l'infection est asymptomatique et passe inaperçue. Sans trai-tement, les larves peuvent persister des années dans l'organisme et entraîner des complications.