Surveillance sanitaire en région Midi-Pyrénées. Point épidémiologique au 31 mai 2013.

Publié le 3 juin 2013
Mis à jour le 3 juin 2013

Fait marquant

Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales (IN) de 2012 Sous l'égide du réseau d'alerte, d'investigation et de surveillance des infections nosocomiales ("RAISIN"), partenariat entre l'InVS et les CClin, une enquête nationale de prévalence (ENP) a été menée entre mai et juin 2012 dans 1 938 établissements de santé représentant 90,6 % des lits d'hospitalisation en France. Ses objectifs visaient à mesurer le nombre de patients infectés, à recenser ces infections par type d'établissement, de service, de site infectieux et de micro-organisme en cause, et à décrire les traitements anti-infectieux prescrits. En 2012, plus de 50 % des patients hospitalisés en France avaient plus de 65 ans et présentaient un risque accru de complications infectieuses par rapport à la population générale compte tenu de leur âge, de leur terrain, mais aussi des actes médicaux qu'ils avaient subis ou des dispositifs invasifs dont ils étaient porteurs (29 % porteurs de cathéters). L'ENP montre que 15 180 patients présentaient une ou plusieurs IN actives le jour de l'enquête, soit une prévalence des patients infectés de 5,1 %. Environ 3 infections sur 4 étaient acquises dans l'établissement réalisant l'enquête, une infection sur 4 étant importée d'un autre établissement. Les 3 micro-organismes les plus fréquemment responsables d'une IN étaient E coli (17,6 % des souches résistantes aux céphalosporines de 3ème génération), Staph aureus (38,1 % des souches résistantes à la méticilline) et Pseudomonas aeruginosa. Les patients les plus sévères étaient hospitalisés en centres de lutte contre le cancer ou en réanimation, les patients les moins sévères en psychiatrie ou en obstétrique. Ceci explique en grande partie la variation des prévalences des infections nosocomiales ou des traitements anti-infectieux.