Surveillance sanitaire en région Normandie. Point au 26 février 2021.

Publié le 26 février 2021
Mis à jour le 26 février 2021

Points clés

Covid-19

  • En semaine 7 en Normandie, après une phase de diminution/stabilisation, les indicateurs de surveillance épidémique sont à la hausse. Les taux d’incidence sont en augmentation en Seine-Maritime, dans l’Eure et le Calvados avec un taux de positivité en augmentation uniquement en Seine-Maritime et stable pour les autres départements. Le nombre de reproduction effectif, qui traduit la vitesse de propagation, est stable et reste inférieur à 1.
  • La reprise épidémique ne s’observe pas encore en milieu hospitalier. En effet, le nombre de nouvelles hospitalisations ainsi que le nombre total de personnes hospitalisées pour COVID-19 sont en diminution. Cependant, il existe un décalage de temps entre la reprise épidémique en population générale et l’impact sur les hospitalisations. Le nombre de personnes hospitalisés en réanimation est stable.
  • Les premiers effets de la vaccination se dessinent avec une diminution des indicateurs épidémiologiques chez les plus de 75 ans, la couverture vaccinale ayant atteint le 23 février 89,5% pour la première dose et 65,4% pour la deuxième dose chez les résidents d’EHPAD.
  • Les variants plus transmissibles deviennent prédominants. En semaine 7, 49 % des tests de première intention positifs (test RT-PCR et antigéniques) enregistrés dans SI-DEP étaient associés à un test de criblage (soit 2 799). Parmi eux, 45 % (1 274) correspondaient à une suspicion de variant UK et 6 % (162) à une suspicion de variant ZA ou BR. L’Eure et la Seine-Maritime présentaient, respectivement, une proportion de 71% et 43% de suspicions de variant UK, le Calvados 40%, l’Orne 37% et la Manche 21%. La proportion de suspicions de variant ZA ou BR était de 18% dans le Calvados, 13% dans la Manche et inférieur à 3% dans les autres départements.

Bronchiolite et gastroentérite

En semaine 7 : l’activité de SOS-Médecins et celle des services d’urgences pour bronchiolite sont en augmentation. Cinq nouveaux VRS ont été isolés chez des patients hospitalisés par les laboratoires des CHU normands. Les infections respiratoires actuellement diagnostiquées sont principalement dues à des rhinovirus. L’activité pour gastro-entérite aiguë est également en augmentation chez SOS-médecins et dans les services d’urgences. Le taux d’incidence des diarrhées aigues reste inférieur à celui des années précédentes à la même période.