Surveillance sanitaire en région Normandie. Point au 12 février 2021.

Publié le 12 février 2021
Mis à jour le 12 février 2021

Points clés

Covid-19

  • En semaine 05, plusieurs indicateurs suivent une tendance à la baisse en région Normandie.
  • Les taux d’incidences et de positivité sont en diminution tandis que l’activité de dépistage est stable.
  • Les taux d’incidence dans les agglomérations et métropole sont également relativement stables ou en baisses.
  • Le nombre de reproduction effectif, qui traduit la vitesse de propagation, est stable et reste inférieur à 1.
  • En milieu hospitalier, on observe une diminution du nombre de nouvelles hospitalisations ainsi que du nombre total de personnes hospitalisés pour COVID-19. En revanche le nombre de personnes hospitalisés en réanimation est en augmentation.
  • Ces tendances suggèrent un recul de l’activité épidémique mais l’incidence est encore très élevé et dans un contexte de diffusion de variants, plus transmissibles, l’hypothèse d’une aggravation de la situation épidémiologique dans les prochaines semaines fait toujours partie des scénarios à envisager. Les mesures de prévention et de distanciation sociale restent les principaux moyens permettant de freiner la circulation du virus SARS-CoV-2 et d’en réduire l’impact sur le système de soins et la mortalité.
  • La campagne de vaccination se poursuit auprès des personnes âgées de plus de 75 ans, des personnes fragiles et des professionnels de santé. Au 9 février, 122 723 personnes avaient reçu au moins une dose en région Normandie, soit une couverture vaccinale de 3,7%.
  • Dans les Ephad, 82,2% des résidents avaient reçu au moins une dose et 40,0% en avaient reçu deux, et chez les professionnels de santé travaillant dans ces établissements, 40,9% avaient reçu au moins une dose et 18,3% avaient reçu deux doses.

Bronchiolite

L’activité pour bronchiolite SOS est en augmentation et proches des niveaux des deux dernières années. L’activité pour bronchiolite aux urgences est quand à elle stable à un niveau faible. Deux nouveaux VRS ont été isolés chez des patients hospitalisés par les laboratoires des CHU normands. Les infections respiratoires actuelles sont principalement dues à des rhinovirus.

Gastroentérite

L’activité pour gastro-entérite est en augmentation à un niveau inférieur aux années précédentes.