Surveillance des intoxications au monoxyde de carbone en Haute et Basse-Normandie. Données 2014

Publié le 9 octobre 2015
Mis à jour le 20 juin 2019

En Basse-Normandie et en Haute-Normandie, le nombre d'affaires d'intoxication par le CO déclarées a diminué entre 2013 et 2014 (Basse-Normandie : n=28 en 2013, n=14 en 2014 , Haute-Normandie : n=30 en 2013, n=23 en 2014).Le nombre de personnes intoxiquées a également diminué dans les deux régions entre 2013 et 2014 (Basse-Normandie : n=68 en 2013, n=30 en 2014 , Haute-Normandie : n=63 en 2013, n=53 en 2014).En Basse-Normandie, la proportion de personnes hospitalisées ou dirigées vers le caisson hyperbare parmi les cas d'intoxication est restée stable entre 2013 et 2014. En Haute-Normandie la proportion de personnes hospitalisées parmi les cas d'intoxication a diminué (40 % en 2013 contre 31 % en 2014). La proportion de personnes dirigées vers le caisson hyperbare a quant à elle augmenté (6 % en 2013 contre 26 % en 2014).En 2014 comme en 2013, la majorité des affaires sont survenues dans l'habitat que ce soit en Basse-Normandie ou en Haute-Normandie (respectivement 71 % et 91 % pour l'année 2014).En 2014, la principale source d'intoxication était une installation de type chaudière/chauffe-eau que ce soit en Basse-Normandie ou en Haute-Normandie (respectivement 75 % et 50 %). La même observation avait été rapportée en 2013.Des spécificités régionales en termes de combustible ont toutefois été relevées. En Basse-Normandie, les combustibles majoritairement utilisés en 2014 pour le fonctionnement des chaudières/chauffe-eau étaient le fioul (44 %) et le gaz de ville (44 %). En Haute-Normandie, il s'agissait du gaz de ville (88 %).Considérant l'ensemble des appareils raccordés (chaudière/chauffe-eau, foyer ouvert, foyer fermé/insert, poêle/radiateur), le combustible le plus utilisé en Basse-Normandie après le fioul (33 %) et le gaz de ville (33 %) était le bois (25 %). L'utilisation d'un poêle/radiateur à bois ou d'un foyer ouvert à bois est une caractéristique observée en milieu rural. En Haute-Normandie, le bois (28 %) était le combustible le plus utilisé après le gaz de ville (61 %) pour le fonctionnement des appareils raccordés.En 2014, considérant l'ensemble des sources d'intoxication identifiées (appareils raccordés et non-raccordés), les facteurs favorisant l'intoxication étaient majoritairement un défaut d'aération ou un défaut de ventilation. Pour les appareils non-raccordés, il s'agissait d'une défaut de ventilation et d'une utilisation inadaptée de l'appareil. Les même observations avaient été rapportées en 2013.

Année de publication : 09/10/2015