Points clés
- En semaine 01 (du 04 au 10 janvier 2021), les indicateurs épidémiologiques de suivi (virologiques, soins primaires et hospitaliers) montraient une progression de la circulation du SARS-CoV-2.
- Ce constat fait suite à la période de vacances et aux rassemblements festifs de fin d’année.
- De plus, l’apparition de formes variantes du virus, dont la transmissibilité est réputée plus élevée, pourrait conduire à une accélération de la circulation du virus dans les semaines à venir.
Point de situation des cas de variants émergents
- En décembre 2020, deux nouveaux variants du SARS-CoV-2 ont été détectés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. Le 09 janvier 2021, un nouveau variant B.1.1.2.8. ayant émergé au Brésil a également été notifié à l’OMS. Aucun cas d’infection au nouveau variant B.1.1.2.8. n’a été signalé à ce jour en France.
- Au 13 janvier 2021, 66 cas d’infections au variant VOC 202012/01 (variant identifié au Royaume-Uni) et trois cas d’infections au variant 501Y.V2 (variant identifié en Afrique du Sud) ont été confirmés en France métropolitaine. Ces cas ont été recensés dans différentes régions. Cette situation est susceptible d’évoluer et il est probable que la diffusion de ces variants sur le territoire national soit actuellement sous-estimée.
- Les résultats préliminaires de l’enquête Flash Variant menée les 07 et 08 janvier 2021 sur les tests RT-PCR positifs au SARS-CoV-2 montraient que les cas de COVID-19 liés au variant VOC 202012/01 représenteraient 1,4 % des cas actuellement recensés en France, soit environ 1 800 cas par semaine. Ces cas de COVID-19 liés au variant britannique semblent répartis de manière hétérogène sur le territoire de France métropolitaine.
Voir le communiqué de presse Surveillance génomique et investigation : piliers de la stratégie de lutte contre la propagation des variants du SARS-CoV-2
Voir le Point Epidémiologique national du 14 janvier 2021
La région Île-de-France, avec une proportion de PCR discordantes de 5,7 % et une proportion attendue de VOC 202012/01 entre 2 et 3 %, se situerait au 3ème rang des régions affectées derrière la Bourgogne-Franche Comté et le Pays-de-Loire. Cette analyse doit rester prudente du fait d’une participation variable des laboratoires selon les régions. Cette enquête sera répétée à intervalles réguliers et les résultats de cette première édition doivent encore être consolidés.
