COVID-19 : point épidémiologique en Grand Est du 3 décembre 2020

Publié le 7 décembre 2020
Mis à jour le 7 décembre 2020

Points clés

  • En semaine 48-2020 (23 novembre – 29 novembre), la diminution amorcée en semaine 47-2020 s’accentue, avec 122 252 tests RT-PCR réalisés (contre 140 952 en semaine 47-2020). Le nombre de nouveaux cas biologiquement confirmés est également en baisse avec 7 485 cas (contre 10 527 la semaine précédente). Il inclut désormais les nouveaux cas positifs testés par test antigénique. Le taux d’incidence continue sa diminution par rapport à la semaine 47-2020 et s’établit maintenant à 135,8 nouveaux cas / 100 000 habitants (contre 176,6 la semaine précédente). Il est toujours supérieur au taux national d’incidence qui atteint 113,6 nouveaux cas / 100 000 habitants (contre 165,9 en semaine 47-2020) et repasse sous le seuil d’alerte renforcée de 150 cas / 100 000 habitants. Le taux régional de positivité diminue cette semaine et s’élève désormais à 11 %, contre 12,8 % en semaine 46-2020. La circulation virale reste active et supérieure à 50 nouveaux cas / 100 000 dans toutes les classes d’âge à l’exception des moins de 10 ans. Un peu plus de la moitié (54,4 %) des nouveaux cas prélevés en semaine 48-2020 sont âgés de moins de 50 ans et 25 % ont de 20 à 39 ans (ils étaient respectivement 78 % et 46 % début septembre). Il y a autant de cas qui se déclarent asymptomatiques (49,7 %) que symptomatiques (49,6%) (l’information n’est pas disponible pour 0,7 % des nouveaux cas), alors que les symptomatiques étaient 38 % début septembre.
  • En semaine 48-2020, la circulation virale poursuit sa décrue, avec une diminution des taux d’incidence dans l’ensemble des départements de la région : les Ardennes (225 cas / 100 000 habitants), l’Aube (149 / 100 000 habitants), la Marne (76 cas / 100 000 habitants), la Haute-Marne (144 cas / 100 000 habitants), la Meurthe-et-Moselle (133 cas / 100 000 habitants), la Meuse (158 cas / 100 000 habitants), la Moselle (159 cas / 100 000 habitants), le Bas-Rhin (113 cas / 100 000 habitants), le Haut-Rhin (144 cas / 100 000 habitants) et les Vosges (131 cas / 100 000 habitants). Tous les départements sont enfin repassés en dessous du seuil d’alerte maximale.
  • La pression sur le système de soins reste soutenue et préoccupante, mais la décrue s’amorce désormais. Le nombre de consultations pour suspicion de Covid-19 des cinq associations SOS Médecins de la région est en baisse (-20 %). Le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 dans les structures d’urgence de la région recule également (- 23 %).
  • Le nombre des nouvelles hospitalisations et le nombre de nouvelles admissions en réanimation et soins intensifs pour Covid-19 diminuent par rapport à la semaine 47-2020 (respectivement –23 % et –34 %). En semaine 48-2020, l’activité Covid-19 des structures d’urgences et des services hospitaliers de la région est revenue au niveau observé à la fin du 1er confinement. Le nombre des décès par Covid-19 dans les établissements sanitaires est stable (250 décès contre 236 la semaine précédente).
  • Au 2 décembre, 737 clusters ou épisodes de cas groupés ont été repérés dans la région depuis le 1er octobre, dont 531 sont en cours d’investigation ou maîtrisés.
  • Après 4 semaines de confinement et malgré un ralentissement certain de la circulation virale dans la région, le niveau de circulation virale demeure très élevé, quels que soient les territoires et les classes d’âge. Dans l’attente d’un vaccin, le respect des mesures de prévention individuelles et la limitation des contacts constituent les seuls moyens efficaces de freiner l’épidémie. Le respect, en toutes circonstances et par tout le monde, de ces mesures individuelles, couplées aux mesures collectives, est indispensable pour enrayer cette deuxième vague et soulager la pression sur le système de soins. Pour se protéger et protéger les autres, il est toujours vital de respecter une distance d’au moins un mètre entre les personnes, aérer les pièces pendant 10 minutes au moins deux fois par jour, porter le masque lorsqu’il est recommandé, éviter les poignées de mains et les embrassades, y compris avec ses proches, et respecter les gestes barrières habituels.