Bulletin de santé publique VIH-IST en Grand-Est. Juillet 2019.

Publié le 9 août 2019
Mis à jour le 9 août 2019

Points clés

VIH

  • En 2017, le taux annuel de découvertes de séropositivité au VIH était estimé à 58 par millions d’habitants, dans la région Grand Est, soit 316 découvertes. Depuis 2003, ce taux a très peu évolué.
  • Les découvertes de séropositivité au VIH concernent plus fréquemment des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Les rapports sexuels restent le mode de contamination le plus fréquent quelle que soit l’orientation sexuelle.
  • En 2017, la proportion de sérologies positives était de 1,3 pour 1000 sérologies réalisées.

Autres infections sexuellement transmissibles (chlamydioses, gonococcies et syphilis)

  • En 2017, 1545 cas d’infection à Chlamydia et 321 cas de gonococcie (en recul par rapport à 2016), ont été déclarés par les laboratoires en charge de la surveillance (Renachla et Renago) dans la région.
  • En 2017, 92 cas de syphilis récentes ont été déclarés par le réseau RésIST, nombre également en recul par rapport à 2016 (111 cas).
  • Si les cas de syphilis et de gonococcies concernent majoritairement des hommes, homo ou bi-sexuels, avec un âge médian entre 30 et 35 ans; les cas de chlamydioses sont majoritairement des femmes (67%), jeunes (âge médian de 24 ans). Une co-infection au VIH est retrouvée chez 54% des cas de syphilis.

Prévention

  • Quelles que soient les pratiques sexuelles considérées et l’orientation sexuelle des cas, l’utilisation du préservatif reste marginale et apparait en baisse dans le cas de certaines IST.
  • Les données concernant la prophylaxie pré-exposition (PrEP) montrent une augmentation du nombre de personnes ayant débuté ou renouvelé une PrEP.