Évaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine. Agglomérations d'Orléans et de Tours. Impact à court et long terme

Publié le 1 décembre 2005
Mis à jour le 6 septembre 2019

L'évaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique sur les agglomérations d'Orléans et de Tours présentée dans ce rapport s'inscrit pleinement dans la continuité des orientations du Plan régional pour la qualité de l'air de la région Centre, qui fixe les orientations visant à prévenir, réduire ou atténuer les effets de la pollution atmosphérique. L'impact sanitaire à court terme de la pollution atmosphérique a été calculé en termes de morbidité (admissions hospitalières en 2002 et 2003) et de mortalité anticipée. La mortalité à long terme a également été étudiée. Les nombres de cas estimés sont : - Orléans : 11 [2-23]* hospitalisations pour motif respiratoire, 26 [16-36]* pour motif cardiovasculaire et 59 [36-84]* décès long terme ; - Tours : 11 [3-22]* hospitalisations pour motif respiratoire et 34 [20-48]* pour motif cardiovasculaire et 61 [37-86]* décès long terme. Le calcul des gains sanitaires associés à différents scénarii de réduction de la pollution atmosphérique montre que c'est le scénario diminution des niveaux de 25 % de la moyenne annuelle du polluant considéré qui constitue la mesure la plus efficace. Cette étude montre notamment que les effets sanitaires apparaissent à des niveaux de pollution inférieurs à ceux pour lesquels les mesures sont prises actuellement et que les actions les plus efficaces seraient donc celles qui associeraient une réduction des émissions à la source de façon quotidienne à une diminution du nombre de pics de pollution. * Intervalle de confiance à 95 % (R.A.)

Auteur : Riviere D
Année de publication : 2005
Pages : 32 p.