Surveillance sanitaire en région Bourgogne et Franche-Comté. Point au 1er mars 2018.

Publié le 6 mars 2018
Mis à jour le 20 juin 2019

A la Une - Niveau d'informatisation des centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic - CeGIDD : résultats de l'enquête nationale

Santé publique France a été chargé de la surveillance épidémiologique de l'activité des CeGIDD (Décret n° 2015-796 du 1er juillet 2015 relatif aux CeGIDD des infections par les virus de l'immunodéficience humaine, des hépatites virales et des infections sexuellement transmissibles).L'arrêté du 1er juillet 2015 précise que " un suivi de l'activité est assuré par un outil informatique permettant le suivi des consultations et l'extraction des données nécessaires au suivi d'activité et épidémiologique".

L'objectif de l'enquête de juillet 2016, était d'évaluer la possibilité d'une extraction de données individuelles (non nominatives) recueillies dans le cadre des consultations des CeGIDD, et de leur envoi, par voie électronique, vers Santé publique France.Parmi les 320 structures en France entière, 183 (57 %) ont participé à l'enquête, dont 48 antennes. Toutes les nouvelles régions sont représentées. L'estimation d'activité en 2016 est plus importante dans les CeGIDD non hospitaliers que dans les CeGIDD hospitaliers (4 700 vs 2 300).Une connexion internet est présente dans 99 % des CeGIDD. Près de 80 % (n=144) des CeGGID possèdent un logiciel de saisie de données ou vont en acquérir un. Les logiciels les plus cités sont : Siloxane (23 %), Excel (20 %) ou Cupidon/Epi-concept (10 %). Dans la majorité des structures (75 %), les données sont enregistrées immédiatement pendant la consultation. Pour les autres CeGIDD, le délai reste inférieur à un mois pour 22 % des centres et il est de plus d'un mois pour seulement 2 % des CeGIDD.Près des deux tiers des CeGIDD (64 %) sont en capacité de mettre à disposition une base de données individuelles.Parmi les CeGIDD pouvant mettre à disposition des données individuelles, seules 43 % d'entre elles déclarent pouvoir réaliser totalement ou en partie, le recodage de la base.Près de la moitié des CeGIDD ne se prononcent pas sur cette question et elles sont 10 % à déclarer ne pas en être mesure de réaliser le recodage de la base de données.Les obstacles évoqués aux difficultés du recodage sont par ordre : l'absence de logiciel informatique approprié, le budget, le temps et le manque de compétence en gestion de bases de données.

Année de publication : 06/03/2018