Surveillance sanitaire en région Bourgogne et Franche-Comté. Point au 16 mars 2017.

Publié le 24 mars 2017
Mis à jour le 20 juin 2019

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Caractéristiques épidémiologiques des infections par Hantavirus en France en 2015

L'infection à hantavirus se caractérise par un syndrome grippal, accompagné d'algies sévères, une thrombopénie et une atteinte rénale, pouvant entraîner une insuffisance rénale. La durée d'incubation est en moyenne de 15 jours et peut varier d'une semaine à 2 mois. L'homme se contamine généralement par contact indirect en inhalant des poussières contaminées par les excrétas d'animaux infectés. Il n'y a pas de contamination inter-humaine.En France, les facteurs de risque connus de contamination sont, pour le virus Puumala, le travail du bois en forêt, la réalisation des travaux de terrassement ou le nettoyage de locaux inhabités (granges, hangars, etc.) infestés par ces rongeurs.De 2005 à 2015, 1 210 cas humains d'infection par un hantavirus (virus Puumala le plus souvent) ont été identifiés en France par le Centre National de Référence2 avec un maximum en 2005 (253 cas) et un minimum en 2013 (14 cas). En 2015, 124 cas ont été confirmés par le CNR. Le pic de détection est habituellement retrouvé à la fin du printemps.En Bourgogne-Franche-Comté, 38 cas ont été recensés dont 13 pour le Doubs, 10 pour la Haute-Saône et 7 pour le Jura, départements les plus touchés de la région.

Année de publication : 24/03/2017