Surveillance sanitaire en région Bourgogne et Franche-Comté. Point au 25 septembre 2014.

Publié le 26 septembre 2014
Mis à jour le 26 septembre 2014

A la Une - Disparités régionales de la mortalité prématurée par maladie cardiovasculaire en France

Les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité et la troisième cause de mortalité prématurée (avant 65 ans) en France. L'étude présentée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 23 septembre fournit une cartographie récente des disparités régionales pour quatre pathologies cardiovasculaires : cardiopathies ischémiques, maladies cérébrovasculaires, insuffisance cardiaque et embolie pulmonaire. Mortalité prématurée cardiovasculaire en 2008-2010. La mortalité prématurée représentait 10,0 % de la mortalité cardiovasculaire globale et variait de 5,6 % pour l'insuffisance cardiaque à 17,3 % pour l'embolie pulmonaire en France. Le taux standardisé était trois fois plus important chez les hommes que chez les femmes pour l'ensemble des maladies cardiovasculaires. La Bourgogne se singularisait par une surmortalité (+11,3 %) liée à l'embolie pulmonaire alors que la surmortalité régionale pour les autres maladies cardiovasculaires y était similaire à la moyenne nationale. Ni la Bourgogne ni la Franche-Comté ne présentait des écarts supérieurs à 20 % ou inférieurs à la moyenne nationale. Évolution de la mortalité. Entre 2000-02 et 2008-10, une diminution importante de la mortalité prématurée était observée avec une réduction au niveau national de 21,7 % pour l'ensemble des pathologies et de près de 40 % depuis le début des années 80. La Franche-Comté n'enregistrait pas d'évolution significative pour les maladies cérébrovasculaires, l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque, et enre-gistrait une diminution significative pour les cardiopathies ischémiques (-19,4 %). La Bourgogne affichait des diminutions importantes pour les cardiopathies ischémiques (-29,9 %), l'insuffisance cardiaque (-35,8 %) et l'embolie pulmonaire (-19,2 %) mais non significative pour les maladies cérébrovasculaires.Malgré une diminution globale de la mortalité prématurée, les disparités régionales persistent avec des taux plus importants dans le Nord de la France. Elles sont possiblement liées à une variabilité géographique des principaux facteurs de risque et de la prise en charge. La contribution respective de ces différents facteurs reste à établir.