Surveillance sanitaire en région Bourgogne et Franche-Comté. Point au 24 octobre 2013.

Publié le 24 octobre 2013
Mis à jour le 24 octobre 2013

A la Une - Evolution du dépistage de l'infection par le VIH en France de 2003 à 2012

Une des recommandations du plan national de lutte contre le VIH/Sida et les infections sexuellement transmissibles 2010-2014, était de proposer le dépistage du VIH à l'ensemble de la population, hors notion d'exposition à risque, et de répéter cette proposition pour les populations les plus exposées. Ceci, dans le but d'améliorer le diagnostic précoce du VIH et de réduire le délai entre l'infection et sa prise en charge. Le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l'InVS présente des données sur l'activité de dépistage du VIH en France de 2003 à 2012, à partir du recueil " LaboVIH " (laboratoire d'analyses de biologie médicale), ainsi que sur les tests rapides d'orientation diagnostique (TROD) réalisés en 2012 dans le cadre d'actions de dépistage communautaire. En 2012, 5,2 millions (IC95 %: [5,17-5,31]) de sérologies VIH ont été réalisées, soit 80 sérologies pour 1 000 habitants. Entre 2011 et 2012, le nombre de sérologies est resté stable à l'échelle nationale, mais a augmenté en outre-mer et en Île-de-France. En 2012, 11064 [ IC95 % : 10693 – 11435 ] sérologies ont été confirmées positives, soit 169 par million d'habitants. Ce nombre a augmenté de 5 % par rapport à 2011. Dans les départements d'outre-mer, il a augmenté (+15 %) pour la première fois depuis 2004. En 2012, 8% des sérologies VIH ont été réalisées dans un cadre anonyme et gratuit, et la proportion de sérologies positives était plus élevée parmi les sérologies anonymes (3,5 ‰) que parmi les sérologies non anonymes (2,0 ‰). Environ 31700 TROD ont été réalisés en 2012 par des structures associatives, dont 10,5 ‰ se sont révélés positifs.Sur la période 2010-2012, l'augmentation de l'activité de dépistage du VIH est restée modérée (+5 %), malgré les recommandations d'élargissement du dépistage publiées fin 2010.