Surveillance sanitaire en région Bourgogne et Franche-Comté. Point au 16 août 2012

Publié le 21 août 2012
Mis à jour le 13 mai 2019

A la Une - Les infections à entérovirus moins actives ou retardées cette année

Ces infections sont fréquentes, prennent des formes symptomatiques très variées et touchent surtout les moins de 15 ans. La transmission du virus se fait par contact de personne à personne à partir des virus excrétés dans les selles ou par voie aérienne lors d'une infection respiratoire ou par la salive ou des lésions cutanées dans le cas des syndromes pied-main-bouche. La symptomatologie et l'évolution des infections sont majoritairement bénignes, hormis chez le nouveau-né qui peut développer une infection systémique potentiellement fatale et les patients  avec une immunodépression. Lorsque l'infection est symptomatique, les manifestations les plus fréquemment observées et diagnostiquées sont cérébro-méningées, majoritairement représentées par des méningites ne nécessitant qu'un traitement symptomatique et évoluant rapidement vers la guérison complète sans séquelle. Dans de très rares cas, on peut observer des encéphalites (une dizaine de cas par an en France), des paralysies et des ataxies. En France, on observe tous les ans, en été et automne, une augmentation des diagnostics d'infections à entérovirus (figure). A ce jour, le bilan des infections symptomatiques recensées montre que la circulation des entérovirus parait moins active et/ou retardée en comparaison avec les années antérieures quelle que soit la région (données provisoires issues du Réseau de surveillance des entérovirus). A ce jour, les données collectées n'ont pas mis en évidence de foyer épidémique majeur de méningites virales mais plusieurs foyers de syndromes pied-mainbouche ont été signalés avec des coxsackievirus A6 et A16 isolés en majorité. [...]

Année de publication : 21/08/2012