Food poisoning outbreaks linked to mussels contaminated with okadaic acid and ester dinophysistoxin-3 in France, June 2009

Publié le 17 novembre 2011
Mis à jour le 6 septembre 2019

In June 2009, 11 outbreaks of food poisoning occurred in France, involving 45 individuals who had consumed mussels harvested in Vilaine Bay (Northwestern France). Because the toxic dinoflagellate Dinophysis spp. had been detected in the area from mid-May, okadaic acid (OA) and dinophysistoxins were suspected to be the cause of these outbreaks, although the weekly monitoring tests by mouse bioassay had been negative. With the help of the French reporting system for food-borne disease outbreaks, the detailed data on epidemiology, mussel consumption and complete product traceback, were collected for 11 individuals involved in three reported outbreaks. The batch of mussels identified as the source of these three outbreaks contained concentrations of toxins of the okadaic acid group that were approximately eight times higher than the European regulatory limit. Moreover, based on the consumption data available for the 11 cases, a lowest observable adverse effects level (LOAEL) was deduced. The LOAEL calculated from this study, although based on a very limited number of individuals, was in the same range, i.e. approximately 50 Œg OA equivalents per person, as the LOAEL established by the European Food Safety Authority in 2006. (R.A.) Traduction du résumé : En juin 2009, 11 foyers d'intoxication alimentaire collectives ont eu lieu en France impliquant 45 personnes qui avaient consommé des moules récoltées en baie de Vilaine (nord ouest de la France). Des dinoflagellés toxiques, Dinophysis spp., ayant été détectés dans la zone mi-mai, l'acide okadaïque (OA) et les dinophysistoxines ont été suspectées être à l'origine de ces foyers de TIAC, bien que les analyses de surveillance hebdomadaire par les tests sur les souris aient été négatives. Les données détaillées sur l'épidémiologie, la consommation de moules et la traçabilité complète des produits ont été recueillies chez 11 personnes impliquées dans trois des foyers déclarés. Le lot de moules identifié comme étant la source de ces trois foyers de TIAC contenait des concentrations de toxines du groupe acide okadaïque qui étaient environ huit fois supérieures à la limite réglementaire européenne. Par ailleurs, en se basant sur les données des consommations de moules disponibles pour les 11 cas, une dose minimale induisant un effet nocif observé ou LOAEL (lowest observable adverse effects level) en a été déduite. La LOAEL calculée dans cette étude, bien que fondée sur un nombre très limité de personnes, a été du même ordre, soit environ 50 "g d'équivalents OA par personne, comme la LOAEL établie par l'European Food Safety Authority en 2006. (Traduction effectuée par la Cellule de Valorisation Editoriale de l'InVS)

Auteur : Hossen V, Jourdan Da Silva N, Guillois Becel Y, Marchal J, Krys S
Eurosurveillance, 2011, vol. 16, n°. 46, p. pii=20020