Transmission de la tuberculose en France : compte-rendu d'un atelier d'experts, Bordeaux, 16 novembre 2000

Publié le 8 janvier 2002
Mis à jour le 9 septembre 2019

Les études épidémiologiques de la tuberculose sont devenues de plus en plus performantes grâce aux techniques de biologie moléculaire capable d'identifier les empreintes génomiques des souches de bacille tuberculeux (BK). Une de ces techniques, la RFLP (restriction of Fragment Length polymorphism), a été appliquée depuis plusieurs années pour étudier plus précisément les modes de transmission de l'infection tuberculeuse. De nombreuses études ont été menées afin d'approfondir ce phénomène de transmission, que ce soit dans une région (Ile-de-France), un département (Gironde, Nord, Guadeloupe), une communauté urbaine (Brest) ou encore un milieu à risque (hôpital, foyers de sans domicile fixe et migrants ou prison). Un atelier a été organisé le 16 novembre 2000 à Bordeaux par l'Association pour le développement de l'épidémiologie en Aquitaine (ADEA) et l'Institut de santé publique, d'épidémiologie et de développement (ISPED), Université Victor Segalen. Il a réuni 20 experts, biologistes, cliniciens, épidémiologistes et responsables de la lutte anti-tuberculeuse. L'objectif était de réaliser la synthèse de toutes les informations obtenues à partir des différentes études menées en France, afin de guider les stratégies de lutte anti-tuberculeuse et d'orienter les futures recherches dans ce domaine. (adapté du texte)

Auteur : Elia Pasquet S, Dabis F, Decludt B, Texier Maugein J, Tessier JF
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2002, n°. 2, p. 5-9