BCG : attitudes actuelles

Publié le 1 novembre 2006
Mis à jour le 6 septembre 2019

La politique française de vaccination BCG reposait, jusqu'à récemment, sur la primovaccination des enfants, obligatoire avant l'entrée en collectivité, et la revaccination des enfants tuberculinonégatifs. Une révision de cette politique a été entreprise en France depuis quelques années. Elle s'est concrétisée par la suppression, en 2004, de toutes les revaccinations ainsi que des tests tuberculiniques postvaccinaux de routine effectués en dehors du diagnostic d'une tuberculose ou de la surveillance des professionnels des secteurs sanitaires et sociaux soumis à l'obligation vaccinale. Sur la base d'une évaluation de l'impact épidémiologique qu'auraient d'une part le ciblage de la vaccination sur les enfants les plus à risque et d'autre part la suppression totale de la vaccination BCG, ainsi que sur l'appréciation de la balance bénéfice/risque de ces 2 options, le Conseil supérieur d'hygiène publique de France s'est prononcé en faveur du principe de la vaccination ciblée des enfants. Cependant, il a posé comme préalable à l'application de cette stratégie le renforcement de la mise en oeuvre des autres mesures de lutte contre la tuberculose susceptibles d'avoir un impact sur le risque de transmission à l'enfant. Cette réflexion est rendue plus complexe par la disparition, début 2006, de la multipuncture, technique utilisée en France pour plus de 90 % des primovaccinations par le BCG. Cette réflexion est rendue plus complexe par la disparition, depuis début 2006, de la multipuncture, technique qui était utilisée en France pour plus de 90 % des primovaccinations par le BCG.

Auteur : Levy Bruhl D
La Presse médicale, 2006, vol. 35, n°. 11 Part 2, p. 1733-38