Human leptospirosis on Reunion island: past and current burden

Publié le 10 janvier 2014
Mis à jour le 6 septembre 2019

Since 1953, leptospirosis has been recognized as a public health problem on Reunion Island. In 2004, was implemented a specific surveillance system that included systematic reporting and the realization of environmental investigations around hospitalized cases. Here, we present the synthesis of historical data and the assessment of 9 years of leptospirosis surveillance. From 2004 to 2012, 414 hospitalized cases were reported. Cases of leptospirosis occurred mostly during the rainy season from December to May. Approximately 41% of infections occurred at home, 12% of infections occurred during aquatic leisure and 5% of cases were linked to professional activities. Furthermore, for 41% of cases, the place of infection could not be determined due to the accumulation of residential and non-residential exposure. Most of the cases of leptospirosis were linked to rural areas or traditional, rural occupations. We did not observe a shift to recreational leptospirosis as described in some developed countries. According to the new surveillance system, the number of reported cases has regularly increased since 2004. This situation is in part due to the improvement of the system in the first years but also to a real increase in the number of detected cases due to the introduction of molecular methods and to increased biological investigation into the Dengue-like syndrome by medical practitioners on the island since the Chikungunya crisis in 2006. This increase is probably due to surveillance and diagnosis biases but need to be carefully monitored. Nevertheless, the possibility of an outbreak is always present due to climatic events, such as after the "hyacinth" hurricane in 1980. (R.A.) Traduction du résumé : Depuis 1953, la leptospirose est reconnue comme un problème de santé publique sur l'île de la Réunion. En 2004, un système de surveillance spécifique qui inclut la déclaration systématique et la réalisation d'enquêtes environnementales autour de cas hospitalisés a été mis en place. Cet article présente une synthèse des données historiques et l'évaluation de 9 années de surveillance de la leptospirose. De 2004 à 2012, 414 cas hospitalisés ont été signalés. Les cas de leptospirose sont apparus essentiellement pendant la saison des pluies de décembre à mai. Près de 41% des infections sont survenus à la maison, 12 % pendant des activités de loisirs aquatiques et 5% des cas étaient liés à des activités professionnelles. En outre, pour 41 % des cas, le lieu de l'infection n'a pas pu être déterminé en raison de l'accumulation de l'exposition résidentielle et non résidentielle. La plupart des cas de leptospirose étaient associés à des zones rurales ou à des professions traditionnelles rurales. Nous n'avons pas observé de changement vers la leptospirose de loisirs, comme cela a été observé dans certains pays développés. Selon le nouveau système de surveillance, le nombre de cas signalés a augmenté régulièrement depuis 2004. Cette situation est en partie due à l'amélioration du système pendant les premières années, mais aussi à une augmentation réelle du nombre de cas détectés en raison de l'introduction de méthodes moléculaires et à l'augmentation des analyses biologiques visant à explorer le syndrome " dengue like " par les médecins sur l'île depuis la crise du chikungunya en 2006. Cette augmentation est probablement due à des biais de surveillance et de diagnostic, et doit être surveillée attentivement. Néanmoins, la possibilité d'une épidémie est toujours présente en raison d'événements climatiques, comme cela a été le cas après le cyclone Hyacinthe en 1980.(Traduction effectuée par la Cellule de Valorisation Editoriale - CeVE - de l'InVS)

Auteur : Pages F, Polycarpe D, Dehecq JS, Picardeau M, Caillere N, Jaffar Bandjee MC, Michault A, Filleul L
International journal of environmental research and public health, 2014, n°. 1, p. 968-82