Les infections invasives à méningocoques en France, évolution en 2000 et 2001

Publié le 18 juin 2002
Mis à jour le 9 septembre 2019

Les infections invasives à méningocoques (IIM) font partie des maladies dont la transmission aux autorités de santé est obligatoire. Dans un premier temps, tous les cas suspects doivent être signalés sans retard à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales pour permettre la mise en place rapide des mesures de contrôle dans l'entourage... Les informations collectées permettent chaque année de décrire la maladie et d'étudier ses tendances au fil du temps. Cet article reprend les points essentiels de l'analyse descriptive des données 2000 qui sera publiée prochainement par l'InVS dans "Surveillance nationale des maladies infectieuses : 1998-2000", et les premiers éléments qui se détachent des données provisoires de 2001. Ces données provisoires de 2001 au 2 mai 2002 font état de 677 signalements hebdomadaires (nouveaux critères) et de 558 fiches de notification reçues (anciens critères). Le taux d'incidence des infections à méningocoques augmente progressivement depuis 1996 mais reste bien en dessous des taux enregistrés dans les années 1980. Cette augmentation est due, en partie, à une meilleure notification par les praticiens, le taux d'exhaustivité étant passé de 62% en 1996 à 73% en 1999. Elle est également le reflet d'une augmentation réelle du nombre de cas. (adapté du texte)

Auteur : Bonmarin I, Perrocheau A, Levy Bruhl D
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2002, n°. 25, p. 123-5