Pratiques de dépistage du VIH chez les personnes originaires d'Afrique subsaharienne en Île-de-France, 2005.

Publié le 19 février 2008
Mis à jour le 6 septembre 2019

Dans le cadre de l'enquête sur les connaissances, attitudes, croyances et comportements face au VIH/sida réalisée en 2005 par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), 1 874 personnes originaires d'Afrique subsaharienne et résidant en Île-de-France ont été interrogées dans des lieux publics sur le dépistage du VIH. Les personnes originaires d'Afrique subsaharienne déclaraient à 64,9 % avoir déjà été testées au cours de la vie et 34,2 % déclaraient avoir été testées plusieurs fois. Le dépistage était plus courant parmi les personnes de nationalité française ou les étrangers en situation stable. Comparé à la population générale, le dernier dépistage avait plus fréquemment été réalisé à l'hôpital (30,4 %), et avait été plus souvent (61,2 %) initié par un médecin lors d'un bilan de santé ou dans le cadre d'un protocole de dépistage (examen prénatal ou prénuptial). Très peu de tests avaient été réalisés suite à une prise de risque. Finalement, les populations originaires d'Afrique subsaharienne ont un niveau de recours au test relativement élevé, et ce malgré les freins que représente une situation administrative précaire. (R.A.)

Auteur : Le Vu S, Lydie N
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2008, n°. 7-8, p. 52-5