Des consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) ont été mises en place en 1988, dans des établissements de santé ou dans des dispensaires antivénériens pour faciliter le dépistage du VIH en levant les réticences liées au coût ou au manque de discrétion. Ces CDAG "principales" pouvaient disposer d'antennes, en particulier en prison. Le dispositif gratuit a été étendu en 1992, mais de manière non anonyme, aux autres dispensaires antivénériens (DAV), aux centres de protection maternelle et infantile (PMI) et aux centres de planification et d'éducation familiale (CPEF). Cette étude analyse seulement l'activité des CDAG. Des tableaux sur l'ensemble des structures de dépistage gratuit sont disponibles auprès de l'InVS. (R.A.).
Auteur : Gouezel P
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2002, n°. 43, p. 213-4