CDAG et dispositif de dépistage gratuit du VIH : bilan d'activité 1998

Publié le 12 septembre 2000
Mis à jour le 9 septembre 2019

La politique de dépistage du VIH repose en France sur la responsabilisation et le dépistage volontaire. Des consultations de dépistage anonyme et gratuit du VIH (CDAG) ont été mises en place en 1988, dans chaque département, dans des établissements de santé ou dans des dispensaires antivénériens. Ces CDAG pouvaient disposer d'antennes, en particulier en prison. le dispositif gratuit a été étendu en juillet 1992, mais de manière non anonyme, aux dispensaires antivénériens (DAV) non désignés comme CDAG, aux consultations prénuptiales et prénatales des centres de protection maternelle et infantile (PMI), puis en août 1992 aux consultations de contraception des centres de planification et d'éducation familiale (CPEF). Le nombre de tests réalisés dans le dispositif de dépistage gratuit a semblé diminuer au cours de l'année 1998 (255 000 tests contre 292 000 en 1997). La proportion globale de tests positifs n'a pas cessé de diminuer au fil des années et 1998 a vu cette tendance se poursuivre (5,2 tests positifs pour mille en 1997 et 4,1 tests positifs pour mille en 1998).

Auteur : Gouezel P, de Benoist AC
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2000, n°. 37, p. 159-61