Enquête sur les lieux de consultation et les caractéristiques des personnes prélevées pour recherche de Chlamydia trachomatis, 2001.

Publié le 5 octobre 2004
Mis à jour le 6 septembre 2019

L'infection à Chlamydia trachomatis (C. trachomatis) est une infection sexuellement transmissible (IST) bactérienne le plus souvent asymptomatique, qui peut, en l'absence de traitement, être à l'origine de grossesse extra-utérine et de stérilité tubaire. Vu la gravité de ces complications, des recommandations de dépistage de cette infection chez les sujets asymptomatiques existent dans plusieurs pays. En France, l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (Anaes) considère qu'un dépistage systématique des infections uro-génitales à C. trachomatis est justifié dans certains lieux de consultations. Le diagnostic d'infection à C. trachomatis se fait par un test d'identification directe sur un prélèvement génito-urinaire. Le pourcentage de positivité (nombre de sujets positifs/ nombre de sujets testés dans un laboratoire) est un indicateur de la situation épidémiologique de cette infection qui est endémique en France. Par l'intermédiaire du réseau Rénachla de laboratoires d'analyses de biologie médicales qui recueille des informations sur les personnes ayant eu un test d'identification directe positif, ainsi que le nombre global de recherche de C. trachomatis chez l'homme et la femme, il est possible d'avoir une indication du pourcentage global de positivité chez l'homme et la femme. Rénachla n'ayant pas d'informations sur les personnes ayant un résultat négatif, il n'est pas possible de calculer des pourcentages de positivité en fonction de certains paramètres tels que l'âge des sujets prélevés. Cet article présente l'enquête réalisée en 2001 auprès des laboratoires de Rénachla afin de calculer les pourcentages de positivité par âge et sexe et selon les lieux de consultation des patients afin d'identifier les lieux de consultation où ces pourcentages sont le plus élevés. (R.A.)

Auteur : Georges S, Laurent E, Goulet V
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire, 2004, n°. 40-41, p. 198-9