Les infections à Campylobacter en France, 2002-2003. Surveillance nationale des maladies infectieuses, 2001-2003

Publié le 1 janvier 2005
Mis à jour le 6 septembre 2019

Les points essentiels : La naissance d'un réseau de surveillance des infections à Campylobacter communautaires : 3 532 souches analysées entre 2001 et 2003. Le taux d'isolement des souches très largement sous-estimé, ne représente qu'une faible partie des infections à Campylobacter confirmées microbiologiquement : - en 2003 : 3,4 / 100 000 personnes année - élevé (14,3 / 100 000) chez les enfants âgés de moins de 5 ans par rapport aux autres tranches d'âge. L'espèce C. jejuni est majoritaire : C. jejuni représente 76 % des souches, C. coli 17 % et C. fetus 5 % (dont 63 % ont été isolées dans le sang). La résistance aux antibiotiques est stable avec une résistance à l'ampicilline (41 %) et aux quinolones (28,5 %) qui reste élevée. Afin d'améliorer la surveillance des infections à Campylobacter, il est recommandé que : - lors d'une prescription de coproculture devant une diarrhée présumée infectieuse, le praticien précise systématiquement " coproculture standard avec recherche de Campylobacter ", - les laboratoires d'analyse de biologie médicale recherchent Campylobacter systématiquement dans les selles et participent au système de surveillance en envoyant leurs isolements au CNR.(R.A.)

Auteur : Gallay A, Prouzet Mauleon V, Megraud F
Année de publication : 2005
Pages : 9 p.