Une enquête auprès des consommateurs de crack en Île-de-France. Retour d'expérience sur un outil de réduction des risques pour limiter la transmission du VIH et des hépatites

Publié le 17 mai 2010
Mis à jour le 6 septembre 2019

En France, la population des consommateurs de crack est particulièrement exposée à la transmission de l'hépatite C par le biais du partage de pipes à crack en verre, facilement cassables et conduisant bien la chaleur. De nombreuses lésions sur les mains et les bouches, consécutives à l'utilisation de ces pipes en verre, peuvent être des portes d'entrée à la contamination par des agents infectieux. À ce jour, la politique de réduction des risques reste centrée autour de l'injection, et ne prend pas en compte cette exposition au risque spécifique. Ce constat a amené l'Institut de veille sanitaire et le Cermes3 à conduire une enquête épidémiologique exploratoire à visée descriptive, dans le but de mieux connaître les besoins de cette population en France et d'évaluer l'impact de la distribution d'un nouvel outil de réduction des risques sur l'état de santé des consommateurs de crack. Cette recherche-action est menée en collaboration avec un collectif interassociatif et les usagers de drogues eux-mêmes. (R.A.)

Auteur : Jauffret Roustide M, Rondy M, Oudaya L, Guibert G, Semaille C, Pequart C
BEHWeb, 2010, n°. 1, p. 4 p.