Le cancer en France en 1995 et son évolution durant les deux dernières décennies

Publié le 1 janvier 1999
Mis à jour le 6 septembre 2019

L'estimation de l'incidence du cancer en France en 1995 porte à près de 240 000 le nombre de nouveaux cas. 56 % de ces cancers survenant chez l'homme. Les cancers représentent globalement 27 % de l'ensemble des causes de décès, et plus précisément, 31 % des décès masculins, et 22 % des décès féminins. Première cause de mortalité chez l'homme, les cancers occupent chez la femme le second rang après les maladies cardio-vasculaires. L'incidence estimée des cancers est en augmentation régulière depuis 1975 aussi bien chez les hommes que chez les femmes , avec une augmentation plus marquée chez les premiers (+21 % versus +16 %). L'augmentation semble toutefois s'être ralentie depuis 1990 pour les deux sexes. La mortalité en augmentation régulière depuis 1950, est restée plutôt stable durant ces deux décennies chez l'homme (+4 %) et a subi chez la femme une légère baisse sur cette période (-8 %). Cette évolution chez l'homme est à mettre en parallèle avec une diminution de la mortalité par cancer ORL (bouche, lèvres, pharynx), par cancers de l'¿sophage, de l'estomac et par cancers colo-rectaux. De façon positive, la mortalité masculine prématurée diminue de 9 % entre 1990 et 1995. Chez la femme, la diminution globale entre 1975 et 1995 est notamment expliquée par la diminution des cancers de l'estomac, du col utérin et des cancers colo-rectaux. L'estimation de l'incidence du cancer en France en 1995 porte à près de 240 000 le nombre de nouveaux cas. 56 % de ces cancers survenant chez l'homme. Les cancers représentent globalement 27 % de l'ensemble des causes de décès, et plus précisément, 31 % des décès masculins, et 22 % des décès féminins. Première cause de mortalité chez l'homme, les cancers occupent chez la femme le second rang après les maladies cardio-vasculaires. L'incidence estimée des cancers est en augmentation régulière depuis 1975 aussi bien chez les hommes que chez les femmes , avec une augmentation plus marquée chez les premiers (+21 % versus +16 %). L'augmentation semble toutefois s'être ralentie depuis 1990 pour les deux sexes. La mortalité en augmentation régulière depuis 1950, est restée plutôt stable durant ces deux décennies chez l'homme (+4 %) et a subi chez la femme une légère baisse sur cette période (-8 %). Cette évolution chez l'homme est à mettre en parallèle avec une diminution de la mortalité par cancer ORL (bouche, lèvres, pharynx), par cancers de l'¿sophage, de l'estomac et par cancers colo-rectaux. De façon positive, la mortalité masculine prématurée diminue de 9 % entre 1990 et 1995. Chez la femme, la diminution globale entre 1975 et 1995 est notamment expliquée par la diminution des cancers de l'estomac, du col utérin et des cancers colo-rectaux.

Auteur : Cherie Challine L, Menegoz F
Revue française des affaires sociales, 1999, n°. 2, p. 9-24