Huit médecins généralistes sur dix sont confrontés mensuellement à des cas de violences qu'ils repèrent eux-mêmes ou que les patients leur déclarent. Ce chiffre, issu de l'enquête Baromètre santé médecins/pharmaciens 2003 de l'INPES, confirme les travaux rapportés par le Haut Comité de la santé publique montrant le rôle essentiel que les médecins jouent dans la détection - et donc la prévention - des violences de tous types. Beaucoup de médecins se sentent toutefois démunis face à ce phénomène ; en revanche, ceux qui travaillent en réseau avec d'autres professionnels de santé semblent davantage sensibilisés à ces préoccupations.[extrait article]
Auteur : Menard C.
La Santé de l'homme, 2005, n°. 376, p. 46-48