L'acharnement téléphonique dans les enquêtes est-il justifié ?

Publié le 1 janvier 2008
Mis à jour le 7 juin 2019

Depuis le début des années 1990 en France, les sondages téléphoniques sur échantillon aléatoire occupent une place importante dans le paysage des enquêtes dans les champs des sciences sociales et de la santé publique. Ils ont notamment permis de mesurer des tendances sur plus d'une décennie grâce à des enquêtes transversales répétées telles que les Baromètres santé de l'INPES. Si l'évolution très rapide des télécommunications s'est accompagnée d'adaptations méthodologiques des enquêtes permettant d'en assurer un bon niveau de représentativité, les taux de refus s'avèrent en revanche de plus en plus souvent importants, vraisemblablement à cause de la saturation d'une population qui se dit volontiers sur-sollicitée par les instituts de marketing et de sondage, mais aussi en lien avec une recherche de la qualité des échantillons. Il apparaît donc nécessaire de faire le point sur ces questions pour envisager des solutions permettant de conserver ce mode de collecte qui présente de nombreux avantages.[résumé auteur]

Auteur : Beck Francois, Gautier Arnaud, Guilbert Philippe, Arwidson Pierre
Année de publication : 2008
Pages : 254-259