Evaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine dans l'agglomération d'Orléans, 2008-2010. Impact à court et à long terme

Publié le 1 mars 2013
Mis à jour le 6 septembre 2019

De nombreuses études épidémiologiques ont mis en évidence la relation causale entre l'exposition à la pollution atmosphérique urbaine, et la morbidité et la mortalité. L'évaluation de l'impact sanitaire de la pollution atmosphérique urbaine (EISPA) s'inscrit dans le cadre de la révision du Plan de protection de l'atmosphère (PPA). Elle suit la démarche méthodologique proposée par l'Institut de veille sanitaire (InVS) et prend en compte certains polluants, traceurs de la pollution atmosphérique (PA), mesurés en routine par l'association agréée de surveillance de la qualité de l'air en région Centre (Lig'Air) sur ses stations de mesure de fond. Il s'agit de l'ozone (O3) et des particules fines (PM10 et PM2,5) dont l'exposition a un impact sur la santé bien documenté dans la littérature scientifique. La relation causale entre l'exposition au dioxyde d'azote (NO2) et son impact sanitaire ne fait pas l'objet d'un consensus scientifique ; ce polluant n'est donc pas retenu dans la nouvelle méthodologie d'évaluation d'impact sanitaire. (R.A.)

Auteur : Yemadje Menudier L, Corbel C, Yahyaoui A, Jeannel D
Année de publication : 2013
Pages : 4 p.