Impact of legislative changes to reduce the sulphur content in fuels in Europe on daily mortality in 20 European cities: an analysis of data from the Aphekom project

Publié le 1 mars 2014
Mis à jour le 6 septembre 2019

Following the implementation of three successive European Directives during the 1990s to reduce the sulphur content of fuels, background SO2 concentrations in European cities have fallen substantially. We investigated the magnitude of the short-term associations between daily SO2 concentrations and mortality during the various phases of legislation. Daily counts of all-cause and cause-specific mortality, SO2 concentration, temperature and humidity were obtained for 20 European cities participating in the Aphekom project during 1990 2008. Poisson regression was used to estimate the city-specific risks of death associated with changes in SO2 concentrations for the time periods before legislation and subsequent periods following the implementation of the three European Directives. City-specific risk estimates were pooled using meta-regression. We also estimated the health impact associated with changes in SO2 concentrations during these pre-and post-implementation periods. During the study period, 10 Œg/m3 increases in SO2 levels were associated with increases in all-cause (0.53 %), respiratory (0.49 %) and cardiovascular (0.72 %) mortality. We found no evidence of changes in the SO2 concentration response function across the implementation periods. We estimated, annually, a total of 639, 1,093 and 1,616 premature deaths across the 14 EU cities as result of respective reductions in SO2 concentrations in each of the three implementation periods. Our study suggests that the linear relationship between daily SO2 concentrations and mortality has remained unaltered despite substantial reductions in ambient concentrations in recent years arising from EU directives to limit sulphur content in fuel. This linearity suggests that new legislation to reduce SO2 concentrations further will bring about additional public health benefits. (R.A.) Traduction du résume Suite à la mise en oeuvre de trois directives européennes successives au cours des années 1990 visant à réduire la teneur en soufre dans les carburants, les concentrations de fond de SO2 dans les villes européennes ont considérablement diminué. Nous avons étudié l'ampleur des associations à court terme entre les concentrations de SO2 quotidiennes et la mortalité au cours des différentes phases de la législation. Les comptes journaliers de la mortalité toutes causes confondues et par cause, la concentration de SO2, la température et l'humidité ont été obtenues pour 20 villes européennes participant au projet Aphekom pendant la période 1990 2008. Une régression de Poisson a été utilisée pour estimer les risques spécifiques de décès dans ces villes associés aux changements dans les concentrations de SO2 pour les périodes antérieures et postérieures à la mise en oeuvre des trois directives européennes. Les estimations des risques spécifiques à chaque ville ont été regroupées au moyen d'une méta-régression. Nous avons également estimé l'impact sur la santé associés aux changements dans les concentrations de SO2 au cours de ces mêmes périodes. Pendant la période d'étude, des augmentations de 10 ug / m3 des niveaux de SO2 ont été associées à des augmentations de la mortalité toutes causes confondues (0,53%), par affection respiratoire (0,49%) et cardiovasculaire (0,72%). Nous n'avons pas mis en évidence de modifications de la fonction risque du SO2 en lien avec l'application de ces directives. Nous avons estimé un total de 639, 1 093 et 1 616 décès prématurés par an dans les 14 villes de l'UE évités suite aux réductions des concentrations de SO2 au cours, respectivement de chacune des trois périodes de mise en oeuvre. Notre étude suggère que l'intensité de la relation linéaire entre les concentrations quotidiennes de SO2 et la mortalité n'a pas changé en dépit des réductions substantielles des concentrations ambiantes au cours des dernières années découlant de directives européennes visant à limiter la teneur en soufre dans les carburants. Cette linéarité suggère qu'une nouvelle législation sur la réduction des concentrations de SO2 entraînera des avantages de santé publique supplémentaires. (Traduction effectuée par la Cellule de Valorisation Editoriale - CeVE - de l'InVS)

Auteur : Le Tertre A, Henschel S, Atkinson RW, Analitis A, Zeka A, Katsouyanni K, Goodman P, Medina S
Air Quality, Atmosphere, & Health, 2014, n°. 1, p. 83-91